Editions de l'Olivier, 2006, 424 pages
Résumé de l'éditeur :
Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles.
Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu'elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond.
Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d'inconnus qui lui révéleront l'histoire de sa famille.
Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu'à inventer.
Mon avis :
Un roman à plusieurs voix : celle d'Oskar, 9 ans, qui ne peut croire en la mort de son père et refuse d'exprimer ses sentiments - Celle du grand-père qui ne peut plus parler et, pour communiquer, est obligé d'écrire ses phrases et c'est fait tatouer OUI sur une main et NON sur l'autre.
Une histoire de famille marquée par les guerres : celle de 1939-45 à Dresde, et celle du "11 septembre".
Mais, à l'image des 2 tours, tout est explosé dans ce livre : les paroles d'Oskar et de son grand-père passent du coq à l'âne, comme si une narration fluide ne pouvait plus exister.
Le père disparu, cherche les vides dans les lettres de son propre père.
Un livre très touchant qui met des mots justes sur le sentiment de deuil et de perte d'un être proche, quand tout est chambouler et qu'il faut recréer sur du vide.
L'image que je retiendrai :
Celle d'Oskar faisant du porte-à-porte dans tout New-York pour retrouver un Monsieur ou une Madame Black, et les prenant par ordre alphabétique.