Ce téléfilm en deux parties retrace l"ascension de Nicolas Fouquet entre la fin de la fronde (1652) jusqu'à son arrestation et sa disgrâce (1661), son jugement et son incarcération à Pignerol (1664) jusqu'à son décés (1680). Les relations de fausses amitiés se transformant en rivalité exacerbée entre Nicolas Fouquet et Jean-Baptiste Colbert sont disséquées.
envers l'écureuil (Fouquet).
Le comble étant la fête "trop" réussie et ostentatoire du surintendant des finances du royaume en son château de Vaux (aujourd'hui Vaux-le-vicomte).
Film éminemment historique. Très peu d'erreurs juste quelques nécessités narratives qui s'accomodent avec l'Histoire. Et une fin qui fait référence à une visite plus qu'improbable de Colbert au prisonnier suivi de son empoisonnement. C'est une thèse défendue par quelques passionnés mais qui n'a jamais été prouvée. Il est convenu par les historiens parmi lesquels l'éminent Jean-Christian Petitfils spécialiste de la période du règne de Louis XIV, que Nicolas Fouquet est décédé de mort naturelle (apoplexie) en la forteresse de Pignerol.
La réalisation souffre peut-être d'un léger manque de moyen. Mais le gros problème vient de la distribution des rôles.
Mais toute la distribution hormis Davy Sardou dans le rôle du roi et Laurent Natrella dans celui de d'Artagnan est un peu faiblarde. J'ai vu un Thierry Frémont peu à l'aise dans ce rôle de Jean-Baptiste Colbert, alors que c'est un très grand acteur.
A voir donc surtout pour le contexte historique. Moins pour les acteurs.