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Maré, c'est (presque) fini !

Publié le 09 mars 2011 par Tazar


Aujourd’hui, lendemain de la journée de la femme (et sans qu'il y ait de rapport avec cet évènement), est un grand jour : après plus de trois mois de silence radio, pour cause de déménagement et d’absence forcée de connexion Internet (merci le promoteur de notre nouvelle demeure qui n’avait pas prévu de ligne, merci l’agence immobilière qui nous avait caché l’histoire, merci l’OPT un peu lent à la détente…), je retrouve enfin ma dignité d’être humain expatrié, sous la forme d’une connexion toute neuve, ADSL qui plus est !

La trêve estivale (de décembre à mars) a donc été beaucoup plus longue que prévue. Et il s’en est passé, des choses, depuis mon dernier billet d’il y a plus de trois mois. Et pas forcément des plus excitantes. Un déménagement de Maré pour Nouméa, principalement, avec tous les à-côtés qui en découlent et qui peuvent rapidement prendre ici une ampleur insoupçonnée.

Après trois belles années passées à Nengone, l’île qui parle à votre cœur, il était temps de passer à autre chose. Vivre chaque jour un épisode de Kho Lanta pour trouver une baguette de pain frais, un flexible pour la douche ou quatre bougies pour la Clio, on a beau aimer ça, ça fini quand même par lasser insidieusement. Même au bord de plages paradisiaques ! Quant à Madame Tazar, sa volonté de trouver du travail (si possible dans son domaine de prédilection, l’enseignement en classe primaire) s’est vite trouvée contrecarrée par la légère priorité absolue donnée à Maré à l’emploi local. Même si le local en question n’a ni diplôme, ni formation, ainsi qu’une maîtrise de la langue française plus que rudimentaire. Les futures élites du pays parleront Nengone, et puis c’est tout ! Mais, pas de polémique Victor, chacun voit midi à sa porte et le destin commun est en marche. C’est le principal.

Resterons néanmoins des souvenirs inoubliables, des images plein les yeux et de belles amitiés.

Nous voici maintenant à Nouméa, avec du pain frais (sur la planche), des bougies à foison et un flexible pour la chedou. Sans parler d’un nouveau poste pour moi (en lycée professionnel) et pour ma douce (dans une école primaire de bonne facture). De quoi voir venir sereinement l’année qui s’annonce, notre dernière sur le Caillou. Nouméa, un bon sas de décompression avant le retour métropolitain (ses embouteillages, sa pollution, ses gens, ses plages bondées, ses parkings de Carrefour…), d’ores et déjà prévu pour début 2012.


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