Aujourd’hui, les jeunes que je rencontre dans les lycées ne sont pas d’abord avides de savoir comment on met une capote ou d’avoir la pilule gratos. Ils veulent apprendre à aimer. Ils ont soif de sens. Et les jeunes filles qui subissent un avortement ne sont pas victimes du prix de la pilule ou de la crainte des parents. Mais bien de cette absence de vrai, de sens donné à leur sexualité
On touche du doigt la vraie question : le défaut d’éducation. Défaut d’éducation, bien souvent aussi défaut de famille hélas. Même si on peut avoir une « très belle famille » au sein de laquelle c’est bien souvent silence radio sur ces questions
La vraie question, c’est l’éducation des cœurs, de la conscience, des comportements. Le vrai problème, ce sont les relations sexuelles précoces et multiples. Quand dira-t-on qu’elles ne sont ni nécessaires, ni souhaitables ?
Il faut déconfessionnaliser la chasteté, et redécouvrir la sagesse, simplement et profondément humaine, qu’il y a dans le fait de se garder, d’attendre, de faire coïncider don de soi, don des corps, engagement des cœurs dans la durée.
Qu’on ose proposer d’autres modèles. Qu’on ose dire qu’il n’est pas nécessaire d’avoir « des expériences » à 15 ans, 16 ans, 18 ans, surtout à cet âge où il serait héroïque d’assumer une grossesse. Dans certains états américains, ou pays d’Afrique comme l’Ouganda, l’Etat ose ce discours là. Et il est écouté.
Via Padreblog