Champions League : le Barça n’avait pas besoin de ça

Avant d’entrer dans l’éternel polémique de l’arbitrage, disons clairement les choses : le FC Barcelone est la meilleure équipe de football de l’histoire. Face à Arsenal, qui lutte pourtant pour le titre de champion d’Angleterre et surtout qui les a bousculé au match aller, les joueurs catalans ont montré qu’ils étaient toujours sur une autre planète.

Les Blaugrana ont offert une leçon de football à Arsenal, qui n’a pas vu le ballon (68% de possession pour Barcelone) et qui surtout a marqué sans tirer une seule fois au but. Le (3-1) est largement mérité tant la domination a été totale et que cette rencontre s’est réduite à un attaque-défense.

Malheureusement, des décisions d’arbitrage quelque peu discutables ont accéléré la décision finale.

Messi est simplement inarrêtable

Arsène Wenger a beau prévenir ses joueurs et mettre une stratégie anti-Messi en place, le génie Argentin fini toujours par trouver une solution. Son premier but est simplement un résumé de sa technique, avec un sombrero tout en finesse porté sur le portier d’Arsenal avant de reprendre la balle au bon d’une reprise de volée.

Malgré le très bon match de Djourou, la puce barcelonnaise a fait voler en éclat la muraille londonienne. Trop à l’aise dans les espaces réduits, Lionel Messi s’est délecté dans son exercice favori : le slalom des défenseurs. Alimenté par les caviars de Xavi et Iniesta, il a donné le tournis aux Gunners. Avec 34 buts en 32 matchs cette saison, Lionel Messi est au sommet.

L’esprit du sport n’y est pas

L’arbitre de la rencontre, M. Bussaca a manifestement marqué de son emprunte ce 8e de finale de Champions League par des erreurs de discernement.
Pour nous, il est victime d’un arbitrage complétement aléatoire et sans régularité. Soit on applique systématiquement le règlement à la lettre, soit ont reste dans l’esprit de la loi, mais on ne fait pas les 2.

L’expulsion de Robin Van Persie fait basculer le match

Premier exemple, le tacle de Daniel Alves sur Samir Nasri. Selon le réglement, un tacle par derrière qui menace l’intégrité physique d’un joueur est sanctionné d’un carton rouge. Pour M. Bussaca, c’est une simple faute avec un petite tape dans le dos. Quand on regarde le ralenti, c’est un croque en jambe en 2 temps par derrière.

Deuxième exemple, le 2e carton jaune de Robin Van Persie synonyme d’expulsion. La règle veut qu’un arbitre avertisse d’un carton jaune un joueur qui poursuit volontaire une action après un coup de sifflet. Dans le cas de Robin Van Persie, il faut rappelé que le match se joue devant 100 000 spectacteurs qui font un bazar du feu de dieu. Le Néerlandais est expulsé pour avoir frappé au but après avoir été signalé hors-jeu. La règle est respectée mais qu’en est-il de l’esprit du sport ? Comment un arbitre peut expulsé un joueur dans un si grande compétition pour un fait de jeu aussi insignifiant ? Comme la sanction pour retrait de maillot, il y a des règles d’une abérration totale !!

Alors voilà, Barcelone mérite 1 000 fois de se qualifier tant cette équipe est un régale à voir jouer. Les catalans n’ont pas besoin d’être favorisés par l’arbitrage et c’est avec un certain regret qu’on se met à vouloir la chute de cette belle équipe, à cause d’un arbitrage non impartial. La presse britannique va se délecter dans les prochains jours et le débat sur l’arbitrage continuera d’être alimenté par des erreurs de jugement plutôt que d’être repenser en amont. A quand des arbitres de National en Champions League ??