Le miroir de Satan de Graham Masterton

Résumé : 

Martin Williams, un scénariste, fait l'acquisition d'un miroir ayant appartenu à Boofuls, enfant-star d'Hollywood, assassiné en 1939 dans des circonstances aussi tragiques que mystérieuses. Les miroirs, c'est bien connu, peuvent être des portes sur d'autres mondes. Celui-là est une porte sur l'enfer, sur un " Hollywood à l'envers " où sous ses dehors de petit garçon angélique, Boofuls va se révéler la plus diabolique des créatures...

Mon avis : 

Cela fait très longtemps que ce livre trônait dans ma bibliothèque, à tel point qu'il faisait partie de mon défi personnel (qui est ici), je me souviens encore où et quand je l'ai acheté : j'avais une soudaine envie de peur, de frayeur et je savais qu'en me tournant vers cet auteur, tout cela était garanti. 

Dans ce roman, il n'y a aucun temps mort, aucune trève. 

L'histoire est prenante : on balance entre le Hollywood des années 30 et celui des années 80, entre l'univers réel et le miroir. Beaucoup de repères concrets nous sont donnés : des séries télévisuels cultes (Agence tous risques) ou bien la Bible qui sert à étayer certaines thèses... 

Outre les références bibliques, Graham prend également pour référence un grand auteur : Lewis Carroll et son livre De l'autre côté du miroir; ce qui évite de s'enliser dans les bondieuserie. Par ailleurs, les références et les "arguments" sont tellement bien amenés que cela semble vrai.  

D'autre part, il faut avoir encore une fois le coeur bien accroché, car Graham Masterton est bien connu pour son écriture sanglante, ainsi il nous décrira des scènes très dures et affreuses d'auto-mutilation, dégoutantes. 

Il dépeint également une scène que j'ai toujours eu peur de vivre avec un chat... Bouche cousue, je ne vous en dirais pas plus. En tout cas, je me suis bien gardée de mettre la couverture face à moi pendant que je dormais ou bien de regarder de trop près dans le miroir.

La fin, cependant, reste à mes yeux bateau et simpliste, c'est pour cela que je ne lui décernerais que quatre étoiles. 

Cependant, il fallait osé se servir d'un petit garçon dans le rôle du méchant, c'est affreux à souhait ;) 

Ce livre est un bon moyen d'avoir une belle petite frayeur même si il ne restera pas dans mes cultes. 

A ce que j'en sais, ce n'est pas la première fois que cet auteur met en scène le diable, il existe un livre sorti quelques années avant et qui s'intitule Le trône de Satan : très envie de le lire quand même (je l'ai en ma possession depuis peu).   

Format : Poche

Nombres de pages : 412

Disponible qu'en occasion ;)