Le président chilien, actuellement en déplacement à l’étranger, a lancé un appel pour l’émergence du continent latino-américain.
Après une visite au Moyen Orient et notamment en Palestine, état que le Chili a reconnu en fin d’année dernière, le président chilien termine son séjour à l’étranger par un crochet en Espagne. Sebastian Pinera a tenu à rappeler que l’Amérique du sud était le continent de demain : « le challenge que doivent aborder les pays aujourd’hui est de maximiser leurs potentiels. Quel autre continent a plus de potentiel que l’Amérique du sud ? Notre continent a le mérite de regorger de ressources naturelles, nous n’avons pas eu de guerre entre nous comme en Europe au siècle dernier, nous n’avons pas de crise religieuse et nous n’avons pas de troubles raciaux ou de problèmes de tribus comme en Afrique. »
Pinera est par contre opposé au modèle politique proposé par Hugo Chavez et Fidel Castro : « soyons sérieux. Le schéma politique proposé par le Venezuela et Cuba ne mènent nulle part. » Avant d’ajouter : « Je crois que le 21ème siècle va être celui de l’Amérique latine même s’il y a deux visions qui s’affrontent. On peut en effet partir vers des directions opposées au niveau de la gestion des problèmes sociaux, des problèmes économiques et de la manière dont on règlera le problème de l’environnement. »
Pour Pinera, aucun doute possible. C’est bien le Chili qui propose le meilleur modèle de toute l’Amérique latine : « le modèle politique que nous proposons au Chili est certainement le meilleur pour le pays mais aussi pour toute l’amérique latine. Mais, bien entendu, les nations ont le droit de suivre une voie différente, à condition de respecter la démocratie et les droits de l’homme. »