Instituée par les Nations Unies depuis plus de trente ans, la journée de la femme est, aux yeux de l’opinion, l’occasion de prôner l’égalité et de faire un bilan sur la condition féminine. Pourtant, si l’idée semble pleine de bonnes intentions, elle soulève tout de même quelques questionnements. S’opposer à une telle manifestation rangerait aussitôt le mécréant dans la case de l’obscurantisme odieux teinté d’une misogynie inqualifiable. Pourtant, une telle position n’est pas forcément réactionnaire.
Tout au long de la journée, l’ensemble des émissions de télévision et autres manifestations reviendront sur la condition de la femme comme ils le feraient de la famine ou de la maltraitance des animaux, quand tout au long de l’année les médias confondent shampoing et sex-shop ou encore yaourt et porno. Non, vous l’aurez compris la journée de la femme peut également être considérée comme une hypocrisie générale admise et revendiquée par beaucoup de femmes elles-même, héritières d’un féminisme qui, s’il sait d’où il vient, ne sait probablement pas où il va. Lorsque la styliste Diane von Furstenberg déclare revendiquer une vie d’homme dans un corps de femme, elle oublie sans doute que si les inégalités de droit sont inacceptables, la femme a une identité propre qui la démarque de l’homme et ne se limite pas à une simple différence morphologique. Dans un monde marqué par l’empreinte raciste du siècle dernier, il semble que différence soit interprétée comme inégalité. Les plus « fainéants » des lecteurs verront dans cet article une intolérance rare, les autres réagiront face aux questionnements posés qui ne trouvent malheureusement pas de réponse dans la journée de la femme.
En attendant de trouver cette réponse, admirons le travail du photographe parisien Sacha Goldberger qui illustre, à travers ce shooting? la différence d’âge de 70 ans? séparant deux femmes, sa grand mère et une manequin. Beau…
Découvrez le travail complet sur le site de l’artiste.
http://www.sachabada.com/book/