Les marocaines sont aussi de grands peintres

Par Citoyenhmida

En ce 8 mars, journée internationale de la femme, j’ai voulu rendre hommage à la femme marocaine, mais sans me lamenter sur son sort et sans  instrumentaliser la misère profonde que vivent au quotidien une grande partie de nos concitoyennes.

J’ai voulu simplement rappeler que nos concitoyennes contribuent à la construction du Maroc moderne, à sa culture et son art.

La femme marocaine a très tôt et très vite pris une place-phare dans le milieu  plasticien.  Et il est ainsi remarquable de noter que les femmes-peintres de notre pays proviennent de toutes les strates de la société.

Au Maroc, quand on parle des « femmes peintres », le premier nom qui nous vient à l’esprit est  de CHAIBIA.

Le parcours totalement atypique de cette artiste s’est développé sans le concours d’un maître et en dehors de toute influence théorique : avec Chaibia Talal la peinture naïve s’est installée au Maroc.


D’autres marocaines ont suivi la même voie naturelle : toutes filles ou femmes du Maroc profond et rural : Radia Bent Lhoucine,  Fatna Gbouri et Fatema Hassan El Farrouj.

Moins médiatisées que leur consœur Chabia, elles n’en demeurent  pas moins des artistes fort appréciés des galeristes et des collectionneurs, sans que leur succès ne leur ait forcément à l’aisance matérielle, loin s’en faut.

Les femmes citadines marocaines ne sont pas en reste dans le domaine de la peinture.

Ahlam LEMSEFFER née à El Jadida, doublement diplômée en anglais et en arts plastiques,   Khadija TNANA, originaire de Tétouan, artiste engagée et créative,  Najia MEHADJI, formée à Paris en  arts plastiques,  en histoire de l’art  en théâtre, sont les porte-drapeaux de la peinture moderne marocaine.

Elles y ont mis, chacune à sa manière,  leur  part de combat contre l’asservissement de la femme.

On ne peut pas parler des femmes-peintres marocaines sans citer  Malika AGUEZENAY, au style particulier où se mêlent les mots et les couleurs,   Amina BENBOUCHTA longtemps influencée par Fouad Bellamine avant de se libérer et trouver sa propre voie,   Meryem EL ALJ, fascinée par les corps qu’elle suggère plus qu’elle ne montre.

Et pour clore ce petit tour d’horizon, s’impose un hommage particulier à la doyenne de la peinture féminine marocaine  Meriem MEZIANE, qui a laissé une œuvre picturale figurative très fournie, dont une grande partie est dédiée à la femme marocaine.

QU’A TRAVERS CES ARTISTES

CONNUES ET RECONNUES,

SOIT RENDU UN HOMMAGE DIGNE ET RESPECTUEUX

A LA CITOYENNE  MAROCAINE !