Werrason : « Je ne suis pas un politicien, mais un simple musicien »

Mais, que les fans de Werrason se rassurent : face au sabotage dont elle est victime, leur idole est loin de céder à l’abattement. Toujours courageux, Werrason ne veut en rien regagner le pays. Le fara-fara raté entre Papa Wemba et Noel Ngiama Werrason en la salle Elysée Montmartre, n’a pas encore fini de faire parler de lui.
Surtout que ce n’est pas la première fois que les fameux « Bana Congo » s’illustrent par un tel sabotage. En effet, avant Papa Wemba et Werrason, l’histoire retiendra que les « Bana Congo » ont déjà fait échec à des productions d’autres artistes musiciens congolais comme Tshala Muana, JB Mpiana, Koffi Olomide, Manda Chante, Alain Mpela...
Mais, peut-être que le concert rate du tandem Wemba-Werra constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mieux que les autres fois, on note présentement des réactions même violentes à Kinshasa, dans les milieux des fans de Wenge Musica Maison Mère.
Werrason réagit
Mais, que les fans de Werrason se rassurent : face au sabotage dont elle est victime, leur idole est loin de céder à l’abattement. Toujours courageux, Werrason ne veut en rien regagner le pays. Pour preuve, il s’est confié à notre représentant à Paris en ces termes « Je ne suis pas un politicien, mais un simple musicien congolais. Je suis venu en Europe, non pour faire la politique, mais dans le cadre de mon travail qui est bien connu de tous.
Je suis artiste et je ne m’adonne qu’à mon art. D’ailleurs, pourquoi doit-on s’attaquer aux artistes ?».
Honneur à l’ambassadeur de Venezuela
Après le sabotage du concert prévu par lui le 19 février dernier pour réunir sur la même scène Papa Wemba et Werrason, le producteur Badive « Fula Mpungu » ne décolère pas.
Un important investissement consenti par lui est tombé à l’eau. Face à l’indifférence des autorités congolaises tant à Kinshasa qu’en France même, au niveau de l’ambassade de la Rd Congo, le promoteur du spectacle relève : Seul l’ambassadeur du Venezuela m’a témoigné sa solidarité !  Et pourtant. « Fula Mpungu » note que c’est la deuxième fois, après Koffi Olomide en 2009, qu’un spectacle organisé par lui est la cible des prétendus combattants congolais.
Face à la féroce concurrence et la lutte pour l’hégémonie de la musique africaine que se livrent les musiciens de la Rdc et ceux de la Côte d’Ivoire, Badive se demande bien si les compatriotes de Meiway et autres Didier Drogba ou encore des personnes d’autres nationalités ne sont pas derrière les obscurs « Bana Congo », dont les motivations affichées dans leurs sinistres actes de sabotage contre les disciples d’Orphée congolais sont des plus discutables.
Quoi qu’il en soit, Fula Mpungu entend tirer l’affaire au clair. Après une plainte contre X, il est en train de collecter toutes les données nécessaires pour une action judiciaire en règle. Il espère en outre bénéficier d’un dédommagement de la part du gouvernement congolais, les Assurances en France ayant fermement refuse de s’engager.
Le promoteur de spectacle réaffirme sa vocation d’opérateur culturel dont l’ambition affichée en Europe est d’œuvrer au rayonnement de la culture congolaise.
Ce qui, à son avis, devrait le faire bénéficier du soutien du ministère Rd-congolais de   la Culture et des Arts, en particulier.
Face au préjudice subi, le Gouvernement et le ministère précités devront-il continuer à fermer l’œil, à se boucher les oreilles et à rester insensible ? s’interroge Badive Production surtout que nombre de leaders de la musique congolaise rappelle-t-il, sont pris à partie en Europe pour leur soutien suppose ou avéré au pouvoir en place au pays.