La thématique du « survivorship », en plein essor dans les pays anglo-saxons, intègre des dimensions multiples : recherche clinique, épidémiologie, sciences humaines et sociales, éducation sanitaire. En France, les premiers programmes de recherche commencent à voir le jour. Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes d’horizons variés, se propose de faire le point sur les différents problèmes rencontrés au cours des années qui suivent le traitement des tumeurs solides localisées de l’adulte. Ainsi les résultats thérapeutiques obtenus dans les cancers localisés s’améliorent régulièrement ce qui pose le problème du devenir à long terme des patients traités et de la chronicité de leur maladie. Or nous demeurons souvent incapables de fournir des réponses claires et argumentées à la plupart des interrogations des patients comme sur la nutrition et l’activité physique. Alors même que des publications récentes suggèrent qu’il est peut être possible de proposer des actions de prévention tertiaire. Indépendamment de la réduction du risque de récidive ou de la prise en charge des complications iatrogènes, les aspects psychosociaux (réinsertion, vie relationnelle et conséquences sur l’entourage) demandent à être mieux évalués également. Il s’adresse à tous les praticiens impliqués dans la prise en charge des cancers et de leur suivi. Ils y trouveront traités, entre autres, le problème de la prise en charge multidisciplinaire au long cours des patients en rémission prolongée après traitement d’un cancer, des effets secondaires des traitements, du réaménagement du mode de vie après traitement, des complications tardives des traitements, des possibilités de prévention secondaires et tertiaires, ou bien encore de la question des médecines complémentaires.
Aider à vivre après un cancer - Springer 2010