Ces évêques, dans un communiqué daté du 25 février 2011, estiment que refuser aux couples de même sexe la possibilité d'adopter un enfant n'est pas discriminatoire dans la mesure où "les qualités requises pour une adoption valent autant pour les couples hétérosexuels que pour les couples de même sexe, tenant compte du bien de celui qui est adopté et de ses nécessités, qui passent avant celles des personnes qui adoptent".
Le communiqué ajoute que l'adoption ajoute "consiste à créer entre deux personnes une relation d'affiliation, soit une relation juridique et socialement semblable à celle qui existe entre un homme et une femme et leurs enfants biologiques".
Les évêques argumentent "L'adoption n'est pas un droit de ceux qui veulent adopter, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels, c'est la raison pour laquelle on ne peut parler de violation d'un droit fondamental".
De quel droit ces évêques peuvent-ils prétendre refuser à quelqu'un le plus naturel des droits humains, celui de devenir mère ou père?
Quelle légitimité ont ces évêques pour s'exprimer sur le fait d'être parent ou de vouloir l'être?
Ils ont choisi le célibat et non donc aucune expérience, donc aucune légitimité pour parler de parentalité qu'elle soit homosexuelle et même hétérosexuelle.
Et encore une fois, pour justifier leur rejet, des représentants de l'Église catholique romaine mettent en avant la notion de "nature" qui imposerait une norme identique pour tous.
De cette notion de nature qui serait unique, ils refusent la diversité de la création, rejettent l'amour homosexuel et refusent aux couples gays et lesbiens le droit d'être parents.
De plus, permettre à des couples gays et lesbiens d'adopter, pourrait apporter à de nombreux enfants la sécurité et l'amour d'une famille.
C'est l'absurde position d'une religion qui ne cesse de parler d'amour mais dont le dogme, dans la réalité le rejette.
Seigneur, pourquoi tant d'aveuglement?