Il s'est récemment entendu dans le petit monde de la Formule 1 une proposition qui a de quoi en faire sauter plus d'un fan au plafond. Pour améliorer le spectacle, le grand manitou de la catégorie reine des sports automobiles, Bernie Ecclestone, a en effet utilisé tout son sérieux pour exposer le rêve d'un système d'arrosage de la piste simulant la pluie.
Si les propos de Bernie Ecclestone ont pu donner le sourire aux lèvres de certaines personnes, comme l'ancien pilote de F1 Johnny Herbert, le promoteur du futur GP des États-Unis Tavo Hellmund ou encore le directeur de Pirelli Motorsport Paul Hembery, ce sont surtout certains pilotes qui se sont prononcés contre et surtout les fans qui se sont tout bonnement moqués de l'idée.
"Les courses sont totalement différentes lorsqu'il pleut." a observé l'octogénaire. Il a ainsi raisonné : "C'est dans ces conditions que l'on a eu les courses les plus excitantes, alors faisons pleuvoir !"
"Il y a des pistes que l'on peut humidifier et il serait facile d'aménager un système le permettant. L'idée, ce serait de faire en sorte que personne ne sache vraiment ce qui va arriver. Ça pourrait débuter à tout moment pendant la course ; ce serait comme de la pluie. Cela pourrait cesser et peut-être reprendre plus tard ou peut-être pas. Personne ne le saurait à l'avance. Alors pourquoi ne pas le faire durant vingt minutes ou juste dans les dix derniers tours de la course ? Ça se produirait en donnant l'information simplement deux minutes avant l'événement pour garantir l'égalité des chances." a-t-il projeté.
Cependant, cette proposition intéressante reste assez acadabrantesque pour beaucoup d'entre nous, comme le pilote australien Mark Webber qio s'est prononcé contre l'idée de ces "pluies artificielles". "Bien sûr, cela peut devenir plus excitant lorsque les conditions météo sont changeantes. Mais quand on pense à Jimmy Clark, Jackie Stewart ou Ayrton Senna qui étaient des maîtres sous la pluie, ils en deviendraient fous ! À part Jackie qui est toujours parmi nous, les deux autres doivent se retourner dans leurs tombes à l'idée de voir un système d'arrosage artificiel en bordure des pistes."
Cependant, Webber estime que de nos jours, n'importe quelle idée peut-être prononcée et qu'on pourrait un jour entendre bien pire : "Et encore, ce n'est pas la plus sophistiquée des méthodes pour améliorer le spectacle auxquelles quelqu'un ait pensé..."