Genre: conte, fantastique, drame
année: 2004
durée: 2H05
L'histoire: L'histoire d'Edward Bloom, un père débordant d'imagination, et de son fils William. Ce dernier retourne au domicile familial après l'avoir quitté longtemps auparavant, pour être auprès de son père, atteint d'un cancer. Il souhaite mieux le connaître et découvrir ses secrets avant qu'il ne soit trop tard.
La critique de Eelsoliver:
Pas facile de parler d'un film comme Big Fish, réalisé par Tim Burton en 2004. Ce n'est pas forcément le film le plus apprécié par les fans. En même temps, avec Big Fish, Tim Burton signe une oeuvre atypique et qui est à contre courant des oeuvres qu'on lui connaît.
En effet, Big Fish ne possède pas la noirceur habituelle. Au hasard, on citera Edward aux mains d'argent ou encore Sleepy Hollow.
Probablement que Big Fish décontenancera les fans les plus acharnés du réalisateur, en raison d'un propos qui se veut très différent. Dans Big Fish, Tim Burton oscille sans cesse entre drame et fantastique et mélange le réel et l'irréel, la tragédie et l'imaginaire.
Toujours est-il que ce réalisateur laisse rarement indifférent. Et Big Fish n'échappe pas à la règle.
C'est probablement l'un des films les plus personnels de Tim Burton. Le réalisateur analyse le lien entre un père, Edward et son fils, William.
Pour Burton, il s'agit avant tout d'un film psychanalytique. On sent que le cinéaste veut en découdre avec certains démons intérieurs. Attention, SPOILERS !
Le père en question, donc, Edward Bloom, est un personnage excentrique qui s'invente une vie fantastique et imaginaire. Mais le fils, William, considère son père comme un mythomane. Pourquoi lui avoir raconté toutes ces histoires durant son enfance ?
William cherche donc à comprendre. Certes, son père n'a cessé de lui mentir. Par conséquent, William a eu du mal à grandir, d'autant plus que son père était peu présent à la maison.
Big Fish porte donc sur l'enfance et l'innocence perdue. Bien plus complexe qu'il n'y paraît, Big Fish est un conte philosophique émouvant.
Ainsi, Tim Burton pose le doute sur le personnage du père. Après tout, si toutes ces histoires fantastiques étaient vraies ?
Note: 15.5/20
En effet, certains détails finissent par interroger le fils, d'autant plus que son père est atteint d'un cancer. Ses heures sont désormais comptées, et il reste peu de temps à William pour comprendre le parcours de cet être atypique et excentrique.
A travers le portrait de ce père attachant, Big Fish aborde de nombreux thèmes: la mort, le deuil et le pardon. La fin du film sera tout simplement bouleversante et amènera le spectateur à reconsidérer l'histoire dans son ensemble. Encore un superbe cru du réalisateur !