Théâtre : Le voyage de Victor à Menton

Publié le 07 mars 2011 par Jpdesir

 

Mise en scène : Nicolas Bedos
Distribution : Guy Bedos et Macha Méril

Production : SIC Productions
Costumes : Olga Pelletier
Décors : Edouard Laug
Lumières : Laurent Béal

Suite à un accident de voiture, un homme a perdu la mémoire. Depuis, il erre dans son appartement, vêtu dès l’aube d’un smoking mauve taillé dans les années 70, l’air absent et désorienté.

Une dame élégante et énigmatique est apparemment là pour prendre soin de lui, et le contraindre à recouvrer ses souvenirs, car il ne veut rien apprendre sur lui-même, son passé, ses goûts et ses amours. Mais elle voudrait faire la lumière sur les troubles circonstances de l’accident. Elle parle, interroge, bouscule cet homme qui tantôt se recroqueville dans son coin ou se rebiffe. Qui est-il ? Qui est-elle ? Que veut-il oublier ? Que cherche t-il à cacher et que veut-elle lui faire avouer ?

« A travers le personnage de Victor et son trouble, j’ai voulu traiter du deuil impossible, la fuite, la folie douce et finalement la liberté que nous avons tous d’inventer et de revisiter à notre guise nos vies, quand nous n’avons pas la force d’en assumer tous les chapitres. (…)
Ainsi Victor est libre, libre comme un enfant. C’est un homme qui redémarre selon son bon vouloir. (…) Et cette femme qui vient l’aider – et dont les motivations restent mystérieuses – devient dès lors une mère, une infirmière, une femme, LA femme, TOUTES les femmes, celles qu’il désire, celles qu’il redoute, celles qu’il maudit, celles qu’il adore ».

Nicolas Bedos

« Cette comédie est une pièce mille-feuille dans laquelle l’intrigue va crescendo jusqu’au coup de théâtre final. Cette troisième pièce de Nicolas Bedos, qui signe également la mise en scène, est construite comme un thriller psychologique. L’auteur a l’art et la manière de sonder les méandres de l’âme, cerner les contradictions et exploiter les situations les plus diaboliques. Le choix des comédiens semble tout naturellement évident, Guy Bedos, Macha Méril, réunis pour la première fois sur scène. Lui acteur sensible, écorché vif, est ici dans une belle inquiétude et un certain désarroi. Macha Méril, belle, intelligente, autoritaire, féminine en diable ».

Première

TARIFS : 35 € – 25 € – 16 € – 13 €
Tarifs réduits : 31 € – 21 € – 12 € – 10 €
(ou abonnement saison pleine : 84 € – 60 €)
Gratuité pour un enfant de moins de 14 ans accompagné d’un adulte
Gratuité pour les élèves du conservatoire

Mardi 8 mars – Palais de l’Europe – Théâtre Francis Palmero – 21h