Mes Chers Compatriotes,
Je me suis fait avoir : En effet j'avais copié dans ce billet un texte imputé au Grand Victor Hugo. Il s'agissait en fait d'un plagiat du texte original, comme l'une d'entre vous l'a sis finement fait remarquer dans les commentaires. Rendons à Hugo ce qui est à Victor, voici le vrai texte :
C’est un homme de moyenne taille, […] c’est un personnage puéril, théâtral et vain. […]
Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France,de l’Europe peut-être. […] Il a pris la France et n’en sait rien faire. […]
Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c’est le mouvement perpétuel; mais, hélas ! cette roue tourne à vide. […]
Il aime la gloriole, le pompon, l’aigrette, la broderie, les paillettes et les passequilles, les grands mots, les grands titres, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. […] (Il) a réussi. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort. […] Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. […]
Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? […]
Voilà ce que cet homme fait à cette nation ! Quoi ! Il la foule aux pieds, il lui rit au nez, il la raille, il la brave, il la nie, il l’insulte, il la bafoue ? Quoi ! il dit : il n’y a que moi ! […] C’est le galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé.
Victor Hugo, dans "Napoléon, le petit" à propos du Président Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III qui, plus tard, l'exilera à Guernesey après le Coup d'État que l'on sait.
C'est pas mal torché écrit quand même, et je fais remarquer que je n'ai rrrrrieeen dit !
Bien à vous,
Jacques