De Picasso aux difficultés idiomatiques, Anaïs poursuit son périple
La vie culturelle de Barcelone passe aussi par les musées. Ce dimanche : visite au musée Picasso, au cœur du quartier gothique. L’édifice en lui-même vaut le détour : des bâtiments médiévaux reliés entre eux rendent la visite très charmante. L’entrée est gratuite le dimanche. Le seul prix à payer est le temps passé dans la queue pour pouvoir entrer. Le musée est bien construit, les différentes salles reprennent les époques différentes de la carrière de Picasso (période bleue, période rose… ), les explications sont claires et succinctes, les œuvres inattendues. Il ne s’agit pas de la période que nous connaissons le mieux de Picasso, mais le musée couvre sa vie antérieure, sa formation avant d’arriver aux œuvres originales qui l’ont finalement rendu célèbre. La collection pointe le lien intime qui lie le peintre à la ville de Barcelone.
La langue catalane
Le débat espagnol/catalan est une discussion qui anime tout étranger en séjour à Barcelone. Cela peut mener à des polémiques sans fin, surprendre, choquer ou tout simplement faire penser à certains dialectes d’Italie ou au statut de la Corse en France. Il faut savoir que dans la communauté autonome de Catalogne les deux langues catalanes/castillanes sont officielles. Ainsi, dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent les deux langues. Il est extrêmement rare de rencontrer un jeune ne parlant que le catalan (ou avec des notions plus que basiques d’espagnol) mais cela peut arriver si la personne vient d’une petite ville excentrée. Je remarque que les jeunes parlent l’une ou l’autre langue en fonction de leur auditoire (selon les différents amis) même si parfois les deux personnes sont catalanes. Je n’ai fait face à aucune difficulté, les personnes parlent espagnol avec moi quand ils voient que je suis française.
Anaïs Douron