tant et si longtemps
que les corps brûlent
que les morts ont un visage
de silence tremblé
tombée d’esprit
parole effondrée
tant et si longtemps
que le fleuve roule et déroule
santal et bouse
lait caillé chair brûlée
fleurs d’os
aum et amen
(Zéno Bianu)