Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté cette agression abjecte et criminelle.
Sur le terrain, la dégradation des conditions de travail quotidien des policiers et gendarmes prend des proportions inquiétantes.
Et pourtant, les ministres changent, mais la ligne, l'omerta, semble la même au ministère de l'intérieur. Claude Guéant vient de nier les effets désastreux de la révision générale des politiques publiques (RGPP) sur les effectifs de policiers et gendarmes affirmant "qu’il y a aujourd’hui 4 500 fonctionnaires et militaires de plus qu’il n’y en avait en 2002".
Le Parti socialiste dénonce ce mensonge. Depuis 2002, le niveau des effectifs de la police et de la gendarmerie ne cesse de baisser. 10700 postes ont été supprimés depuis 2007. D'ici 2013, 6700 autres postes disparaîtront. Ces chiffres sont ceux communiqués par le ministère de l'intérieur lors du dernier débat budgétaire à l'Assemblée nationale...
En supprimant autant de postes de policiers et de gendarmes, la droite a sacrifié la sécurité pour tous au profit de la protection de quelques uns, dans les territoires qu'elle a choisis.
Les Français attendent plus qu'une condamnation de ces actes et des effets supposés des 35 heures !
Le Parti socialiste réitère sa demande d'un débat public et contradictoire avec le ministre de l'Intérieur sur les moyens et objectifs d'une politique de sécurité enfin efficace et juste.