“Je souhaite réunir rapidement une conférence qui sera une véritable réunion avec les contributeurs pour le cinéma africain”, a déclaré M. Mitterrand lors d’une conférence presse.
“Il me semble de bon sens que leur efficacité pourrait être démultipliée si on améliorait leur coordination et leur accessibilité”, a indiqué le ministre quelques heures avant la cérémonie de clôture du 22ème Festival Panafricain Du Cinéma Et De La Télévision De Ouagadougou(Fespaco).
“Il y a les fonds européens, les fonds néerlandais, suédois et espagnol, les aides de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) et tant d’autres fonds et programmes de soutien au cinéma africain”, a-t-il énuméré.
“Cette multiplicité devrait représenter un atout” mais “le manque de coordination entre ces différents dispositifs favorise plutôt les doublons, les lenteurs et parfois même, chose incroyable, les pertes”, a déploré le ministre.
“La lourdeur bureaucratique des procédures peut parfois décourager des talents”, a poursuivi M. Mitterrand, estimant qu’il n’était pas nécessaire de créer de nouveaux fonds “spécifiquement” destinés à l’Afrique, au risque de “ghettoïser” son cinéma.
La France est également disposée à soutenir les Etats africains pour la structuration de la filière cinématographique, a dit M. Mitterrand, pour qui Paris soutiendra aussi le renforcement du respect du droit d’auteur et la lutte contre le piratage. AFP