And the winner is…

Publié le 07 mars 2011 par Esther Baruchel

Je me suis rendue vendredi soir à la soirée organisée par l’office du tourisme de Californie pour les professionnels du tourisme. C’était Porte Maillot, dans une salle du Palais des Congrès. J’étais très impatiente de savoir si je faisais partie des gagnants d’un voyage en Californie (j’en parlais ici).

Une fois sur place, vers 19 heures, j’ai tout de suite repéré sur une estrade un truc qui sert à faire des tirages au sort, comme pour le loto (un cube transparent avec plein de boules de couleur dedans, et un tube pour faire sortir une boule au hasard). Je me suis dit : oula, c’est pas bon, ya trop de boules. En m’approchant un peu, j’ai pu voir un numéro : 44. On était donc au moins 44 participants. Avec seulement 6 voyages à la clé, ça s’annonçait mal…

La soirée s’est égraînée, j’ai bu coca light sur coca light, et je n’avais pas le coeur à grignotter, tant mon estomac était noué. Deux longues heures se sont écoulée, au rythme de balades californiennes, et de reportages du Golden Gate sur grand écran. J’étais heureusement en bonne compagnie, mais toutes mes pensées étaient tournées vers le fameux tirage au sort.

Soudain, la responsable de l’office du tourisme de Californie Muriel Denouchy à interrompu les festivités, et les choses sérieuses ont commencé. Là, tout est allé très vite. Mon rêve américain a tourné court, lorsque j’ai appris qu’il y avait eu 1350 agents de voyages participants, pour 144 qui avaient 100% de bonnes réponses au e-learning. On avait donc attribué un numéro aux 144 finalistes, dont je faisais partie. Ce qui faisait 1 chance sur 24 de remporter un voyage, comme il y en avait 6 en jeu.

Muriel Denouchy a appelé sur le podium les sponsors de l’opération, et 6 gagnants ont été tirés au sort. Chaque fois qu’une boule sortait de la machine infernale, le numéro était annoncé, et le nom associé s’affichait sur un écran géant. Je retenais mon souffle. A six reprises, j’ai espéré, mais mon nom n’est pas apparu sur l’écran. Les gagnants se ruaient alors sur le podium, et prenaient le micro : « c’est la 36e fois que je vais me rendre en Californie, je suis ravie », ou encore « hi ! I am american ! it’s great I can go home and see my family »

Et je me suis dit : c’est pas grave, ce sera pour la prochaine fois. D’ailleurs, j’envisage de participer à un e-learning pour gagner une nuit dans un hotel Formule 1 vers Macon. Je pense qu’il y aura peut-être moins de concurrence