Avec la réforme LMD, l’université a créé les parcours de master, sous deux déclinaisons : master recherche et master professionnel. Zoom sur ces deux années universitaires
Après un bac + 3 de type licence, on peut intégrer un parcours de master. Soit deux années destinées à se spécialiser dans un domaine ou un métier. Aujourd’hui environ 2 000 mentions de masters sont proposées, dans toutes les spécialités.
La première année, dite M1, aborde la professionnalisation, avec des enseignements pratiques et un stage court et/ou un premier travail de recherche. Ensuite, l’entrée en master 2 se fait par sélection, sur dossier et entretien de motivation. Là, se fait le choix entre le master professionnel ou le master recherche.
Les masters pros proposent une spécialisation accrue ou une double compétence, et favorisent une insertion à statut cadre. Pendant un an, la formation alterne des cours théoriques et pratiques, dispensés majoritairement par des professionnels, et un stage obligatoire de trois à six mois en entreprise. D’ambition différente, le master recherche ouvre –comme son nom l’indique – vers la recherche, et s’adresse à ceux qui visent une thèse. Le stage long s’effectue en laboratoire, et le mémoire s’apparente à un début de thèse. Un quart des diplômés poursuivent ensuite en doctorat. Les autres briguent en général les concours de l’enseignement ou de la fonction publique.
Tous les masters ne se valent pas, et bien choisir sa filière s’avère parfois compliqué. Classé en domaine, puis mention, voir en spécialité…chaque université est libre de choisir l’intitulé de ses formations. Du coup, des cursus identiques peuvent posséder un nom différent. Cette multiplication des diplômes embrouille les pistes et les choix.
Pour trouver le master adéquat, les programmes doivent donc être décortiqués. Nombre d’heures d’enseignement, lien avec les entreprises, taux d’insertion, salaire moyen… Ce sont surtout les critères professionnalisant qui doivent être pris en compte, ou la qualité du laboratoire de recherche associé, dans le cas d’un parcours recherche.
Émilie Broust