J'en ai un peu marre, en ce moment, de bloguer. Ca reviendra sûrement, mais là, non, vraiment, je n'y suis pas...
J'ai fait le tour de la presse depuis hier, je me suis arrêté sur quelques blogs... et je me suis demandé ce que ma prose allait apporter de plus au marasme ambiant !?
Le Pen (oui, je me refuse à l'appeler Marine, ce n'est pas ma pote. Je ne disais pas Jean-Marie, tout comme je n'ai jamais dit Ségolène ou Nicolas, et ne dirai jamais Dominique, Jean-Luc ou François... ce n'est pas un excès de politesse, bien au contraire, puisque je ne m'abaisserai jamais à garder les cochons avec ces gens-là !), Le Pen, disai-je, arrive donc en tête d'un sondage et se propulse ainsi number one des écuries présidentielles en lice. Et alors !? Ca vous étonne !? Non, sans blague, ça vous étonne !? Mais comme le dit un collègue blogueur:" Comme s’il était compliqué de voir que les électeurs traditionnels de droite, ces braves gens que vous croisez au comptoir en prenant un petit café le matin, n’ont plus d’autre choix que de voter pour Marine Le Pen. Comme s’il était difficile de deviner que les ouvriers ont définitivement, pour beaucoup, déserté les couloirs de la gauche qui oublie souvent, quoiqu’elle en dise, de s’occuper d’eux, de s’adresser à eux".
J'aime bien le titre de mon billet ! Pas vous !? Ca fait peur, hein !? Le Pen président... Déjà qu'on s'est tapé l'affiche en 2002 avec le vieux, imaginez la honte européenne et mondiale qui serait la nôtre si Le Pen était en tête au premier tour...!
Tiens, d'ailleurs, que feriez-vous dans ce cas-là ? Vous iriez manifester comme on l'a fait partout en France pour défendre les valeurs Républicaines et filer les clefs à Sarko ou DSK, genre chèque en blanc !? Ben moi, c'est pas sûr du tout, parce que comme dit l'autre : être cocu, c'est déjà pas marrant, mais si en plus, je dois payer la chambre, cela fini par faire beaucoup !
N'est-ce pas, Monsieur Chirac ? Parce qu'entre nous, et pour rester dans la métaphore grivoise, vous nous l'avez mise bien profonde entre 2002 et 2007 ! Un avant goût de ce que SMS (Sa Majesté Sarkozy) allait nous mettre ! Mais vous aviez largement commencé le boulot des privatisations et autres démantèlements des services publics... Et moi, connement, j'avais voté pour vous... Enfin non, j'avais voté contre l'autre. Ce coup-ci, c'est loin d'être gagné.
Voilà, quand je vous dis que je ne le sens pas le blogage, en ce moment. Que je dis que des conneries !!!