En démissionnant de son poste de directeur de la London School of Economics (LSE), Sir Howard Davies a fait la seule chose honorable qu’il pouvait faire.
La LSE a honteusement prostitué sa réputation en contrepartie de l’argent du sang donné par Mouammar Kadhafi (expression utilisée à juste titre par le député conservateur Robert Halfon) : c’est la plus grande trahison de l’esprit universitaire que la Grande-Bretagne ait jamais connue.
Cela va prendre beaucoup de temps avant que la LSE retrouve une place à la table de la respectabilité, mais cette université n’est pas la seule à avoir de bonnes raisons d’avoir honte. La LSE n’aurait reçu que 300 000 livres sur le 1.5 million que lui doit la Libye.
Selon l’estimation la plus conservatrice, d’autres universités britanniques ont reçu des centaines de millions de livres de l’Arabie et d’autres sources islamiques – sous l’apparence de dons philanthropiques, mais avec l’intention réelle de changer le climat intellectuel du Royaume-Uni.
Entre 1995 et 2008, huit universités – Oxford, Cambridge, Durham, University College London, la LSE, Exeter, Dundee and City – ont accepté plus de 233.5 millions de livres de dirigeants musulmans et de personnes qui leur sont étroitement liées.
Source : Libya and the LSE: Large Arab gifts to universities lead to ‘hostile’ teaching, par Stephen Pollard, Telegraph, 3 mars 2011. Via