De : Dan O'Bannon.
Avec : Clu Gulager, James Karen, Don Calfa, Linnea Quigley, Thom Mathews, Jewel Shepard, Beverly Randolph, John Philbin, Miguel A. Núñez Jr., Brian Peck, Mark Venturini, Jonathan Terry, Cathleen Cordell...
Genre : Épouvante.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 27.
Date de sortie : 15 mai 1985.
Synopsis : Deux employés d'un entrepôt de produits médicaux libèrent un cadavre d'un fût hermétique oublié par l'armée. Ils réveillent sans le savoir une immonde créature. Lorsqu'ils parviennent à la démembrer et à la brûler, ses cendres encore vivantes rampent jusqu'au cimetière le plus proche, invitant une horde de zombies, fraichement sortis de leur tombe à déferler sur la ville pour un festin de chair fraiche !
Je n'avais jamais vu "Le retour des morts-vivants" avant de retrouver mon dvd qui était en train de prendre la poussière sur mes étagères. A l'époque où je l'avais acheter à peine un euro, c'était surtout la jaquette que je trouvais fun qui avait attiré mon attention.
Le scénario est archi-prévisible avec des situations toutes aussi grotesque les unes que les autres qui annoncent rapidement la couleur. Plus qu'un film d'épouvante digne de ce nom, ce long métrage est avant tout un nanar qui fait plus sourire que peur. Reprenant tout les codes du genre, le scénario ne bénéficie d'aucune originalité au point de même s'approprier, le talent en moins, le film "La nuit des morts-vivants" de George A. Romero (qui est lui en revanche une vraie leçon de cinéma ;-) ). Le suspense et l'épouvante n'étant pas au rendez vous, je suis quand même resté scotché face à ce film qui m'as tout de même fait rire de façon très nerveuse avec des scènes tellement grotesque qu'on ne peux que penser qu'elles sont pleinement assuré. Entre le démembrage de morts digne d'un épisode de "Mr Bean" ou le strip-tease en plein cimetière, le film ne cherche pas grand chose sauf à faire passer le temps avant de sombrer dans notre oubli.
Au casting, aucuns acteurs n'est là pour relever l'autre chacun étant d'un pathétique extrême. Si physiquement Clu Galager et James Karen aurait pu être ceux qui s'impose le plus facilement, avec un tel scénario est un enchaînement de scènes ridicules ils ne peuvent rien faire et existe à peine à l'écran. Je ne parle même pas des autres comédiens, totalement transparent en bande de jeunes punks à quatre sous. Thom Mathews et Beverly Randolph étant ceux qu'on n'oublie le plus vite tandis que Linnea Quigley marquera plus ce film, pas pour ses talents d'actrices mais parce qu'à chacune de ses apparitions elle est au trois tiers à poil sans que cela ait la quelque conque utilité si ce n'est d'être racoleur. Miguel A. Núñez Jr. est lui aussi très fade tandis que Don Calfa à l'air perdu dans ce film ne sachant pas trop ce qu'il fait ici.
La mise en scène de Dan O'Bannon est juste ridicule. Tout comme pour le scénario, le réalisateur ne fait que pomper ce qui à déjà été fait de façon classique sans jamais chercher à véritablement se fouler. C'est aussi léger que grossier même si je dois avouer que cela contribue bien à accentuer le côté nanar de ce film à mes yeux. Faut dire aussi que les plans s'enchaînent de façon tellement prévisible avec une bande originale qui reprend des thèmes déjà entendus plus de cent fois et des effets visuels qui ont pris un sacré coup de vieux qu'il est vraiment difficile de ne pas voir ce film autrement. Maintenant, malgré le côté déjà vu, je veux bien accorder à ce film qu'il est rythmé comme il se doit que je n'ai pas vu le temps passé (je me suis peut être pris véritablement au jeu ^^ ).
Au final, d'un point de vue cinématographique, "Le retour des morts-vivants" est un film très mauvais. Le scénario n'est qu'une copie sans saveur de ce qu'on connait déjà (sans aucunes surprises), les acteurs sont tous aussi ridicule les uns que les autres et la mise en scène sonne creuse. Cependant, l'ayant vu comme un nanar j'ai quand même passé un bon moment. Je ne le recommanderai pas et je ne le reverrais sans doute pas trop souvent mais c'est un petit plaisir coupable qui fait plaisir en seconde partie de soirée quand on cherche juste à faire passer le temps. Nerveusement, j'ai quand même ris et j'ai pas vu le temps passé donc aussi mauvais soit il, je prend ce que je peux ^^ .