Me voilà donc pour vous offrir la fin de cette passionnante interview...
Raoul Abdaloff : Mélanie Fazi, sans doute, qui me regarde d’un oeil inquiet quand je commence par “Mélanie Fazi bonjour, vous êtes une femme et c’est bien”.
A.C. : Et le pire ?
R.A. : Le même.
A.C. : As-tu eu des propositions de la part d'une radio nationale pour faire la même émission, ou une qui lui ressemble ?
R.A. : Ah ah ah.
A.C. : Qu'apprécies-tu dans le médium radiophonique ?
R.A. : L’absence d’images. Le temps. Mais en fait, c’est un leurre. La
R.A. : Catastrophiques. Une table de mixage, trois ou quatre micros, un ordinateur, un iPod, le tout sur une table basse dans un minuscule bar à vin du 12ème arrondissement, à Paris, tous les mardi. Parfois, c’est miraculeux. Parfois, il n’y a personne. Parfois, il y a du monde, mais personne n’est venu pour l’émission et tout le monde s’en fout.
A.C. : As-tu un ou plusieurs scoop pour les lecteurs du Blog de A.C. de Hænne ?
R.A. : Peu, très peu. Un truc sur Baroin, mais c’est trop énorme, ça peut nous péter à la gueule à tout moment. Rapport à ses cheveux. Non, n’insiste pas.
A.C. : Avant de te laisser le mot de la fin, j'ai une
R.A. : Jean-Didier Chevènement est mort. Et il a ressuscité. On en parlera encore dans deux mille ans. J’essaie d’être à l’avant-garde.
A.C. : Et le mot de la fin est pour toi :
R.A. : Indignez-vous. Non, je déconne. Retournez bosser.
Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai beaucoup ri. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Cependant, ne soyez pas triste car vous pouvez toujours retrouver le grand, que dis-je, l'immense Raoul Abdaloff (ainsi que la famille Abdaloff au grand complet) en écoutant toutes les semaines l'excellente émission Salle 101. Et n'hésitez surtout pas à répondre au sondage, histoire de montrer à Raoul qu'on est nombreux à l'écouter religieusement professer ses... imbécilités ?
A.C. de Haenne
P.S. : " - Camarade officier ! cria-t-il. Vous n'allez pas me conduire là ? Est-ce que je ne vous ai pas déjà tout dit ? Que voulez-vous savoir d'autre ? Il n'y a rien que je ne veuille vous confesser, rien ! Dites-moi seulement ce que vous voulez, je le confesserai tout de suite ! Ecrivez-le et je signerai n'importe quoi ! Pas la salle 101 !
- Salle 101, répéta l'officier."