Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land

Mario et ses jouets sont de retour pour arrêter un Donkey Kong plus furieux que jamais. Ce second opus sur DS, développé par Nintendo est-il si différent de son prédécesseur?

Encore!!!! Ça devient une mauvaise habitude.

Donkey Kong va, cette fois-ci, kidnapper Pauline lors de l’inauguration du parc d’attractions de Mario, rempli de figurines à son effigie. L’univers sera donc un peu plus festif car le background représentera diverses attractions que l’on traversera à la poursuite de ce bon vieux singe. Le jeu est divisé en 8 mondes de 10 niveaux avec un combat contre Donkey Kong et un mini-jeu utilisant les mécaniques découvertes dans l’attraction. Le gros changement de cet opus vient du fait que le contrôle des minis-Mario ne nous appartient plus. En effet, une fois lancés, il devient impossible de les arrêter. Seul le déplacement d’obstacles tels que les poutres, les tapis roulant, ou encore les tuyaux, pourra nous permettre d’amener les minis à la sortie. On est désormais obligé de les amener  tous en même temps à la sortie, faute de quoi la porte se referme et on doit recommencer le niveau. Aucune perte n’est acceptable dorénavant, et tous doivent sortir indemnes du niveau.

Chacun sa porte, pas de jaloux.

Chaque monde apporte une nouvelle variante du gameplay, en sachant qu’il s’agit uniquement de point & click pour placer des objets tels que des poutres, des tuyaux,des blocs magnétiques, des échelles, ou des tapis roulant comme on peut le voir sur l’image. Mais vous ne pouvez pas en dessiner à l’infini ! Il faudra donc ruser pour supprimer des éléments au bon endroit afin de pouvoir en créer à nouveau à d’autres endroits. Tous les minis sont à l’arrêt au départ et on peut effectuer toutes sortes de changement sur le décor sans mettre en marche le chronomètre. Ce dernier démarre dès que l’on active un mini. Au cours du niveau, il y a de nombreux items à récolter afin de débloquer des niveaux cachés ou des éléments en plus dans le mode création. Il y a des pièces qui débloquent des niveaux spéciaux plus compliqués que les niveaux principaux et des cartes qui sont au nombre de 9 (une par niveau de chaque monde et une contre chaque Donkey Kong). Ces cartes débloquent des mini-jeux, malheureusement peu variés, qui consistent juste à marquer le plus de points possible en orientant les figurines vers des tuyaux qui donnent ou qui enlèvent des points. Les mini-jeux reprennent les outils de gameplay des niveaux en utilisant poutres, tapis roulant…etc. Un système de points est basé sur le temps et sur la récolte d’objets dans chaque niveau et un trophée est attribué si on bat le score cible. Ces trophées sont principalement là pour la gloire du joueur et pour lui donner une raison de rejouer à la centaine de niveaux proposés.

Vous ne monterez pas !!!

Les combats contre Donkey Kong sont tous basés sur le même concept : atteindre les 3 interrupteurs en haut de la carte avec un nombre d’items limité, un chronomètre et bien sûr, ces fameux tonneaux qui nous compliquent encore plus la vie. Les combats sont bien rythmés et l’augmentation de la difficulté se fait sentir de monde en monde. On peut tout de même noter la présence d’un système de guide se déclenchant après cinq échecs lors d’un niveau classique. La façon de procéder pourra ainsi vous être expliquée pas à pas. Un mode Construction complète le jeu où vous pourrez, après un  bref tutoriel, y créer vos propres niveaux et les partager ensuite à travers le monde ou bien directement de console à console en Wi-fi. Il est également possible de télécharger des niveaux conçus par d’autres joueurs, et même de participer à des concours créatifs bien particuliers. Enfin, en terminant tout le jeu, le joueur débloque également un mode Plus qui élèvera le niveau de difficulté dans tous les niveaux traversés, doublant ainsi la durée de vie du soft.

En somme, on passe un bon moment en compagnie de ces jouets, bien qu’une certaine redondance se fera sentir à la longue. Cependant, le jeu concerne un large public et les joueurs occasionnels ou gamers fous y trouveront leurs comptes à travers ce gameplay un peu simple mais assez addictif. Les amateurs de jeux de réflexion seront servis et ne seront probablement pas déçus.

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