Et voilà un deuxième demi marathon accroché à mon revers. Plus difficile celui-ci, avec une montée écoeurante sur l’avenue de Reuilly (en sens inverse) jusqu’à la place Daumesnil. Mais au final, cinq minutes de mieux que lors de l’édition de Boulogne (courue sous la pluie): 1h53 contre 1h58. Un emoyenne de 5mn30 au km, avec des oscillations entre 5mn et 5mn45. Et un démarrage assez lent à cause de la foule, assez compacte. Donc assez encourageant en somme.
Courir une course officielle dans Paris apporte aussi quelques menus plaisirs:
- On peut griller les feux rouges et prendre les rues en sens unique en sens inverse
- On peut taper dans la main des pompiers
- On peut voir le visage du peuple de Paris, tous ces anonymes qui, interrompus dans leurs courses au marché un dimanche matin, attendent que 40 000 tarés finissent de passer pour pouvoir traverser
- On peut jeter écorces d’oranges et bouteilles d’eau vides sans scrupules
- On peut écouter de la musique très variée tous les kilomètres: rap, tambours (du Bronx?), cor de chasse, salsa, etc.
Voici donc quelques photos souvenirs pour vous donner une idée de l’ambiance au départ (entre 30 000 et 40 000 participants sur l’esplanade du château de Vincennes).
Comme d’habitude, je courais avec l’équipe Yoplait (elle court, elle court la petite fleur… avec Daniel). D’excellents runners, dont les temps s’échelonnent d’1h30 à 2h22.
Seul petit défaut, cette idée saugrenue d’offrir des ponchos blancs pour se prémunir du froid à l’arrivée: le poncho, c’est une bonne idée, mais tout ce blanc a fini par m’aveugler.
Prochain rendez-vous avec l’asphalte cette semaine pour un décrassage, en attendant le 20km suivant, avec un objectif sous 1h50. Et, qui sait, peut-être un marathon, un vrai, l’an prochain.