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Longues nuits fiévreuses
Blanches de tous mots
De tous sons impossibles à émettre
Lente errance sur des rives d’absolue solitude
Sans nulle compagnie pour atténuer la douleur
.
Puis reste la souffrance
L’intense épuisement d’exister encore
Lorsque jour point avec ses courbatures
.
J’avais trouvé refuge dans cet ilot de silence
Les mots n’en sortent qu’à pas feutrés
Inquiets de trouver encore leur place au dehors
.
Ne rien savoir de ce qu’il me faudra donner
Oublier jusqu’au nom de ce qui fut déjà dit
.
Nous irons sur ces grèves solitaires et nues
.
Manosque, 2 février 2011
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