Dessine-moi un père
Juliette donne un jour naissance à Basile un de ses « enfants de l’envie ». Il sera bercé de la légende américaine et de l’absence d’un père dont on lui aura juste dit qu’il s’appelait Henry.
Gabrielle Piquet, dont c’est le deuxième album, dessine magistralement. On pense au Français Sempé, au Japonais Miyazaki et on déguste la justesse de ce trait si simple au style finalement unique. L’auteure joue avec l’absence de case, ici, elle construit en virtuose des scènes de foule où s’entrelacent les personnages ; là, on croise une géniale décomposition simulant une métamorphose.
Un dessin somptueux au service d’une belle histoire de quête personnelle.
© Antoine Hudin
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Les enfants de l’envie - de Gabrielle Piquet - Casterman, collection Écritures – 21 avril 2010 - 14,95 €
Titre sélectionné pour le Prix Artémisia 2010.