deHubert Guillaud
Les appareils de lecture électronique s’adressent d’abord et avant tout aux gros lecteurs.
Mais également, bien souvent, contrairement à ce qu’on croit,aux plus âgés(les possesseurs de liseusessont en moyenne plus âgésque les possesseurs d’iPad- les chiffres divergent encore un peu pour savoir qui des hommes ou des femmes sont les plus férus lectures électroniques (GoodReads,GFK)).
Depuis l’iPhone et l’iPad, on constate pourtant une grande vague de développement d’applications dédiées aux plus jeunes (et notamment aux enfantscomme celles distinguées par la Kirkus Review), sans être capable d’apprécier réellement leur succès général… Quant à la lecture de livres électroniques pour les plus jeunes, elle était jusque-là un mystère. Or, révèle leNew York Times, depuis Noël dernier, les chiffres de vente de livres électroniques pour adolescents sont en nette augmentation.
Chez Harper Collins par exemple, on a noté une progression de 25 % de ventes de livres électroniques dans la catégorie “jeunes adultes”, contre 6 % les mois précédents. Une augmentation qui a attiré l’attention des éditeurs. Alors que les livres électroniques deviennent moins chers (on annonceun eReader à 35 £ au Royaume-Uni, certains imaginent mêmele Kindle devenir gratuit d’ici novembre,des tablettes à moins de 150 euros…), ils commencent à franchir les barrières démographiques et générationnelles. Parmi les titres pour ados disponibles sur le marché américain, beaucoup auraient doublé leurs ventes depuis Noël.“Il est encore trop tôt pour dire si les plus jeunes vont continuer à utiliser leurs liseuses ou s’ils vont s’en ennuyer et passer à autre chose”, distille prudemment Julie Bosman pour leNew York Times.
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