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Indiana Teller, Tome 1 : Lune de printemps de Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN

Publié le 06 mars 2011 par Melisende
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Indiana Teller, Tome 1 :
Lune de printemps

de Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN
(Service Presse)
Michel Lafon,
2011, p. 382
Première Publication : 2011

  Pour l'acheter : Indiana Teller, T. 1 : Lune de printemps
 
  Sophie Audouin-Mamikonian, née en 1961,  est une auteure française d'origine arménienne de littérature d'enfance et de jeunesse.    "Depuis pas mal de temps, je réfléchissais à une série sur les loups-garous (et non, cela n’a rien à voir avec les très appétissants abdos de Jacob dans Twilight ! Désolée les filles mais Edward fait maigrichon à côté ! lol !), mais qui ne soit pas uniquement le truc archi rabattu, le type ou la fille mordu par un loup garou et qui doit s’adapter. J’ai donc pris le contre-pied et j’ai imaginé un garçon qui aurait dû être un loup garou, mais n’en est pas un. Qui est élevé par les loups garous mais n’en est pas un. Qui adorerait être un loup-garou mais n’en est pas un. Et qui en souffre.
   J’ai imaginé sa frustration à être le sans-poil, le plus faible, celui qui ne se transforme pas, facile à blesser, facile à vaincre. J’ai ressenti sa solitude, sa peine. J’ai aussi imaginé les innombrables gags qui peuvent émailler la vie d’un être différent. Indiana Teller est donc le fruit de cette réflexion. Un mélange d’introspection, d’amour, d’amitié, de violence et d’humour surtout. Voici donc le premier chapitre et la couverture d’Indiana Teller, Lune de Printemps, qui sort le 11 Mars 2011 chez Michel Lafon. J’espère fermement vous transformer en Indianaddicts les taraddicts !"


Quatrième de couverture :'    Dans les interminables plaines du Montana s’étend le Lykos Ranch. Alentour, les voisins sont loin de se douter que ses occupants sont les membres de l’un des clans de loups-garous les plus puissants d’Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller.
   Né de l’union d’une humaine aux pouvoirs mystérieux et d’un loup-garou, Indiana est le petit-fils et seul héritier du chef de la meute. Se sentant étranger parmi les siens, il part en quête d’une vie normale et rejoint l’université du Montana. Là-bas, il fait la connaissance de la troublante Katerina O’Hara et de Tyler Brandkel, le fils d’un éternel rival de son grand-père.
   Quand Indiana sort miraculeusement indemne d’un terrible accident en se volatilisant au dernier moment, il comprend qu’il a le pouvoir de rebrousser le temps lorsqu’il est en danger. Voilà un atout précieux, car son accident semble suspect. Quelqu’un a-t-il tenté de l’éliminer ? La sécurité des loups n’a jamais été aussi menacée.
Mon Avis : '
   Lorsque Camille des éditions Michel Lafon, m’a proposé ce premier tome des aventures d’Indiana Teller de Sophie Audouin-Mamikonian, je n’ai pas hésité une seconde, ravie de pouvoir enfin découvrir la plume de la créatrice de Tara Duncan.
   Et c’est un énorme merci que je lance à Camille, à Michel Lafon et évidemment à Sophie car cette lecture a été un véritable bonheur, un vrai coup de cœur !
   Et si Tara Duncan est une saga aussi riche, autant dire que je vais me jeter dessus le plus vite possible !
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   Indiana, jeune garçon de 17 ans, vit avec ses deux grands-parents et sa Nanny depuis la mort de son père, poignardé par sa mère, celle-ci dorénavant enfermée dans un hôpital spécialisé. La vie d’un adolescent banal n’a rien de drôle, mais Indiana est loin d’être banal…
   Fils et petit-fils de loups-garous, le jeune homme a grandi au sein de la plus grande et de la plus puissante meute des Etats-Unis. Malheureusement pour lui, il n’a jamais développé la moindre caractéristique lupine ; toutes ces années il a donc dû subir les moqueries de ses camarades loups-garous, les violences de ceux-ci et par-dessus tout, une grande solitude… Malgré tout, grâce à un allié insoupçonné, Indiana a trouvé les années précédentes, un ami et un entraineur de choc !
   A l’aube de l’âge d’homme, se sentant plus que jamais de trop dans la meute et se sentant prêt à affronter le monde extérieur, il parvient à gagner l’accord de sa famille pour aller étudier à l’université du Montana. Là-bas, il doit réfréner les habitudes prises avec les loups-garous et se comporter comme l’être humain normal qu’il est… Le premier jour, il fait la connaissance de Katerina O’Hara - belle petite brunette - et de Tyler Brandkel - petit-fils de l’alpha de la meute adverse -, qui ne manquera pas de devenir son ennemi « politique » et son rival « amoureux » pendant cette année scolaire….
   Les évènements s’accélèrent et prennent un autre tournant lorsque quelqu’un tente de tuer Indiana sur le campus…
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   Après les vampires, la mode glisse doucement mais surement du côté de leurs comparses plus poilus. En voyant le résumé, je me demandais si Sophie Audouin-Mamikonian réussirait à innover, et de quelle façon. J’avais un peu peur de tomber sur des redites… mais j’ai été très agréablement surprise !
   L’auteure nous offre une « mythologie » autour du loup-garou qui, sans être totalement originale, est maitrisée et travaillée. On apprend donc que les loups-garous « purs » ne naissent que de deux parents eux-mêmes lupins et que ce que la littérature et le cinéma contemporains appellent loups-garous, c’est-à-dire les hommes qui se font mordre, sont en fait appelés « semis » ici. Ces derniers sont la plupart du temps incontrôlables et extrêmement dangereux, aimant dévorer leurs « proies ».
   Le lecteur apprend que les américains, en plus d’être entourés de lycanthropes, vivent sans le savoir, avec des vampires, des fées, des elfes, des sorcières et sorciers… Faire référence à d’autres créatures laissent une belle marche de manœuvre à Sophie Audouin-Mamikonian pour les tomes suivants, et j’ai hâte de lire ça !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/sophieaudouinmamikonian.jpg   L’intrigue, de son côté, se transforme rapidement en une sorte d’enquête sur fond fantastique, un peu à l’image de la fantasy urbaine de ces dernières années. Si la recherche du coupable et l’enquête en elle-même ne sont pas très complexes, les révélations sont bien amenées et le rythme est tel qu’on parvient aux dernières pages sans s’en être rendu compte !
   J’ai beaucoup aimé la première centaine de pages qui pose le décor, présente les personnages et met en place les bases de l’intrigue. On pourrait croire que cette première « partie » sans vraiment d’actions, est lente et ennuyeuse, mais pas du tout ; je l’ai trouvée absolument passionnante et très bien traitée. Les informations sont données « intelligemment », ni trop peu ni pas assez d’un coup.
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   Mais ce qui a transformé ma lecture en coup de cœur, c’est le personnage principal, Indiana. Ce jeune homme est hyper attachant, je l’ai adoré dès les premières pages ! J’ai été émue en découvrant son enfance et ses années auprès de la meute, j’ai vibré et souhaité ardemment avec lui que Katerina le remarque… Au premier abord, il apparaît comme le « maillon faible » de sa famille, n’étant pas un loup-garou ; mais il développe d’autres aptitudes car il est courageux et déterminé… et en plus il cache un lourd secret !
   Indiana est tellement rayonnant que les personnages secondaires font un peu pâle figure à ses côtés. Katerina est sympathique, mais je n’ai pas eu le coup de foudre pour ce personnage, ni pour les autres d’ailleurs ; Indiana a attiré toute mon attention ! Cela dit, j’ai tout de même apprécié des figures d’Axel (je ne vous révèle pas son rôle…) et celle de Chuck, le loup-garou pataud et un peu bêta, mais qu’on a envie d’aimer comme un gros nounours tout doux !
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   Ce que j’ai également beaucoup aimé avec cette lecture, et qui m’a rappelé 16 lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl par ce côté, c’est le fait de choisir un narrateur masculin. Ici, Indiana tient ce qu’on pourrait qualifier de journal intime (même si ça n’en est pas un) et utilise donc la première personne du singulier. Une proximité avec le lecteur et la sympathie dégagée par le jeune homme ; il ne m’en fallait pas plus pour que je tombe sous son charme !
   Certaines de ses réflexions sont très amusantes et très naturelles. Malgré les loups-garous qui l’entourent, la figure d’Indiana avec ses pensées et ses réactions, est très vraisemblable ; c’est un héros auquel on peut s’identifier ou qu’on adorerait avoir comme ami !
   J’ai noté pas mal de références à notre monde que ce soit dans le domaine du cinéma ou dans celui de la littérature fantastiques ; et j’ai souri plusieurs fois à celles-ci ! Bien sur, je n’ai pas l’ouvrage sous les yeux pour vous les citer exactement, mais c’est du genre Underworld et Dracula
   Inutile, après tout ce que j’ai déjà raconté, de vous affirmer que Sophie Audouin-Mamikonian écrit très bien, que la lecture est plus qu’agréable et que ça vaut le coup !
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   Pendant cette lecture, à plusieurs reprises, j’ai pensé à la saga Mercy Thompson de Patricia Briggs, qui met également en scène des loups-garous ; saga qui pour moi, est une des meilleures du genre.
   A mon goût, la qualité de ce premier tome d’Indiana Teller est similaire à cette dernière, seul le « public » visé peut légèrement varié, notamment en rapport à l’âge des héros et donc à leurs préoccupations. Indiana a 17 ans et entre à l’université, Mercy a la trentaine et est mécano, mais ils se ressemblent par bien des aspects (leur solitude du fait de leur différence dans la meute, par exemple).
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   J’arrête là mon blabla en remerciant une nouvelle fois Camille, Michel Lafon et Sophie Audouin-Mamikonian et en vous conseillant de vous jeter sur ce premier tome à sa sortie dans quelques jours, le 10 mars. Lisez aussi Mercy Thompson, si vous avez l’occasion…

Les Petits [ + ] :Un héros, Indiana, plus qu’attachant ; je l’adore ! Une « mythologie » lupine qui, sans être super innovante, est travaillée. Une intrigue sympathique qui entraîne le lecteur d’un bout à l’autre du livre. Un peu à la façon d’un « journal intime », c’est à la première personne ; on se sent donc d’autant plus proche d’Indiana. Je place ce premier tome à la hauteur de la saga Mercy Thompson de Patricia Briggs, autant dire que c’est du très bon !Les Petits [ - ] : Euh… il faut maintenant attendre la sortie du tome suivant, et les trois pages d’extrait à la fin de ce premier opus, mettent l’eau à la bouche !
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