Une circulaire signée du premier ministre François Fillon, a été publiée au Journal Officiel du 3 mars et présente les dispositions et les modalités d'application de la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public en vertu de la loi du 12 octobre 2010. La mesure serait applicable six mois après sa promulgation, c’est à dire à partir du 11 avril 2011.
« Plusieurs notions sont explicitées dans cette circulaire, telles que celle de dissimulation du visage : "sont notamment interdits, sans prétendre à l’exhaustivité, le port de cagoules, de voiles intégraux (burqa, niqab...), de masques ou de tout autre accessoire ou vêtement ayant pour effet, pris isolément ou associé avec d’autres, de dissimuler le visage".
On trouve également dans le document la définition de l'espace public. Constituent des lieux ouverts au public "les lieux dont l’accès est libre (plages, jardins publics, promenades publiques...) ainsi que les lieux dont l’accès est possible, même sous condition, dans la mesure où toute personne qui le souhaite peut remplir cette condition (paiement d’une place de cinéma ou de théâtre par exemple). Les commerces (cafés, restaurants, magasins), les établissements bancaires, les gares, les aéroports et les différents modes de transport en commun sont ainsi des espaces publics". Les lieux affectés à un service public désignent "les implantations de l’ensemble des institutions, juridictions et administrations publiques ainsi que des organismes chargés d’une mission de service public". Sont notamment concernés les diverses administrations et établissements publics de l’Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics, les mairies, les tribunaux, les préfectures, les hôpitaux, les bureaux de poste, les établissements d’enseignement (écoles, collèges, lycées et universités), les caisses d’allocations familiales, les caisses primaires d’assurance maladie, les services de Pôle emploi, les musées et les bibliothèques. »
Sans vouloir créer la polémique qui de toute façon n’aura pas besoin de moi pour fleurir sur les ondes et dans les journaux, j’ai l’impression qu’il va y avoir une contradiction entre ce que dicte la loi et la tenue des hommes chargés de la défendre. Je veux parler des troupes du GIPN, ces hommes « capables de lutter contre les différentes formes de terrorisme et de gérer les situations de crise (forcené, prise d'otages, escorte ou émeutes) ». Le GIPN verbalisé par la police, ça va faire désordre…
Après le voile, c’est la cagoule qui va poser problème ?
NB : bien entendu on peut ajouter ceux qui portent le casque intégral (motards, pompiers, démineurs etc.), les scaphandriers, les ribouldingueurs masqués du Mardi Gras et j'en oublie ...