L’Amour Appelle Ton Nom
Tu le croyais impossible pour ceuxEn qui tu te métamorphosaisTon corps perdu en légende, la bête apprivoiséeMais là, oui, làEntre tache de vin et de sangEntre pluie et bonhomme de neige tout blancEntre ton sang et l’océanA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Ces femmes que tu blâmes et louesSur l’album, tu racontesQu’elles ont enchaîné tes doigts tout au boutEt, au pinacle, tu montesOh, mais là, oui, làEntre les noisettes et la cageEntre feux de scène et ombrageEntre les heures et les âgesA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Ta solitude, tu épaulesComme un fusil, sans apprendre à viserEt, dans ce cinéma, tu déboulesPuis tu grimpes sur le film exposéOui, et là, oui, làEntre clair de lune et cheminEntre le tunnel et le trainEntre victime et sang humainA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Je laisse la dame méditantSur cet amour dont je ne veux être l’objetAu bas des cent marches, je descendsMais la rue n’a vraiment pas changéEt là, oui, làEntre sa cane et le danseurEntre dalots et dériveurEntre nouvelles et tes petites douleursA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Où es-tu, Judy, où es-tu, Anne ?Où sont les chemins de vos dieux ?Je m’interroge, perdant bandages et caneEtais-je, étais-je vraiment infirme, étais-je bien boiteux ?Oh, là, viens donc làEntre le moulin et la graineEntre cadran solaire et chaîneEntre la traitresse et sa peineA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)