(Source : LCI)
La ministre des Sports Chantal Jouanno, saisie du problème de l’arbitrage, réunira mercredi la FFF, la LFP, l’Union des clubs professionnels et le Syndicat des arbitres de football d’élite.
Chantal Jouanno va devoir jouer les arbitres. La ministre des Sports, saisie du problème de l’arbitrage, réunira mercredi la FFF, la LFP, l’Union des clubs professionnels et le Syndicat des arbitres de football d’élite, qui souhaitait retarder le coup d’envoi des matches de la 26e journée de L1, a indiqué samedi son ministère.
La Direction nationale de l’arbitrage (DNA) et l’Association française du corps arbitral multisports sont également invitées à se joindre à la réunion prévue à midi au ministère. A l’issue de cette réunion, Mme Jouanno donnera une conférence de presse, précise le communiqué du ministère.
Samedi, les sept arbitres qui avaient menacé de retarder le coup d’envoi des matches de L1 car ils s’estiment victimes d’un manque de respect ont été suspendus et remplacés par des arbitres moins expérimentés de niveau « National » (…)
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(Source : Sportune.fr)
Les arbitres de Ligue 1 ont voulu retarder le coup d’envoi des matches de Ligue 1 d’un quart d’heure ce week-end pour rappeler le « respect des hommes, de la fonction, de l’image du football et des engagements institutionnels », selon le Syndicat des arbitres de Football Elite. La Fédération française leur a répondu en les suspendant des rencontres du week-end et en les remplaçant par des arbitres d’échelons inférieurs.
La FFF se désole, dans un communiqué, que les arbitres « utilisent l’argument du respect de l’éthique et de la discipline pour chercher à faire aboutir, au moyen d’un chantage inacceptable, des revendications de nature purement financière ». Selon Veissière, certains arbitres français peuvent gagner jusqu’à 200 000 euros sur une année.
Mais combien gagnent donc tous ces arbitres de Ligue 1 ? Si le salaire moyen se limitait à 56 000 euros par an en 2006, il semble avoir sensiblement augmenté depuis pour dépasser les 70 000 euros annuel. Et même bien plus pour certains, si on en croit leur ancien confrère, Gilles Veissière (…)
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