Je vais rassurer tout le monde : je ne suis pas un éditorialiste politique. Donc je ne dirais rien de neuf, et sinon mon modeste sentiment. Sinon rappeler trois sentiments que j'ai.
- Si Marine Le Pen fait 23% au premier tour, il y a de grandes chances qu'elle ne dépasse pas les 30% au deuxième. Donc dormons tranquille, il y a d'autres cauchemars autrement plus plausibles...
- Si l'extraordinaire Benoit Hamon n'a comme commentaire qu'un "c'est la faute de Sarkozy", et si le pouvoir en place continue à mépriser les classes moyennes... Autant aller mettre un cendrier sur une moto, ça sera plus efficace que d'aller hurler dans les rues que c'est mal...
- Cela fait bientôt 7 ans que je blogue. Et cela fait bientôt 7 ans que je dis que nous n'avons encore rien vu, et que le 21 Avril 2002 n'était qu'un premier signe. Avoir donné un horrible deuxième tour Sarkozy - Royal est une preuve que la première secousse n'a pas eu l'effet escompté... Et qu'on peut s'attendre à pire : il parait que ça doit franchement faire mal au bide en 2012 ? Ben on verra ce qu'on verra...
Et un dernier point : Guy Birenbaum rappelle ceux que disent les sondages 14 mois avant une élection. Alors bon, on s'excitera un autre jour, d'accord ?
Non, moi il y a juste un truc qui m'emmerde dans cette histoire, et c'était l'objet (con) de mon billet (qui l'est au moins autant). J'ai toujours aimé le prénom de Marine, pour pleins de raisons, certaines personnelles. J'ai rencontré, dans mon parcours personnel, des Marine que j'ai beaucoup aimé, des amies (qui le demeurent d'ailleurs).
Mais surtout pendant longtemps, le prénom de Marine m'évoquait cette personne masquée aux cheveux roux. Le Maître de Seiya, Chevalier Pégase... Marine, la traduction française d'un prénom original qui y ressemblait. Et j'aimais ce chevalier (je préférais Marine à Shaina...). J'aimais cette fille...
Et aujourd'hui, je suis triste que l'évocation du prénom Marine me rammène, nous rammène, au chef du Front National. Je préférais quand avant Marine était le Maître masquée du Chevalier Pégase...
Une conclusion bête d'un billet qui l'est tout autant. Mais le pire est que ce soupir est bien sérieux, lui... Parce que je l'aimais bien, ce prénom. Aujourd'hui, j'admets qu'il m'évoque des choses que je n'aime pas trop. C'est dommage...