L'interview de Raoul Abdaloff (2/3)

Publié le 05 mars 2011 par Acdehaenne

Avec un peu de retard, voilà enfin la deuxième partie de cette interview aussi passionnante que drôle...

A.C. de Haenne : Il y a une question qui me brûle les lèvres depuis un petit moment. C'est à propos des Utopiales 2009. Tu nous avais annoncé avoir fait pas mal d'interviews. Or on a eu droit qu'à une seule d'entre elles, celle d'Oksanna et Gilles Prou. Sic. Pourquoi ?

Raoul Abdaloff : Parce qu’elles ne sont pas toutes bonnes, tout bêtement. Et puis on en passe quelques unes par écrit pour le Cafard Cosmique. Celle d’Oksanna et Gilles Prou est une quasi blague. Je tenais à faire l’interview sans évoquer une seule fois le métier principal d’Oksanna. Et ce n’est pas facile. Gilles Prou n’arrête pas de tendre des perches pour que j’en parle. Mais non, j’ai tenu bon.

A.C. : Je sais aussi que tu étais à la dernière édition du festival. Je t'y ai vu, mais je n'ai pas osé t'aborder pour te remercier (je te jure que j'y ai pensé, mais j'ai eu peur que ça fasse un peu trop midinette). Y as-tu fait de nouvelles interviews ?

R.A. : C’est dommage, on aurait pu boire un café (les membres de la Salle 101 sont straightedges, ils ne boivent pas d’alcool et ne jurent pas). J’ai interviewé Scott Westerfield, oui. Le résultat audio était très mauvais, mais ce que disait le bonhomme valait le détour, alors on l’a passé sur le site du Cafard Cosmique.

A.C. : Si oui, aurons nous la chance de les entendre bientôt ?

R.A. : La lire, donc.

A.C. : Personnellement, j'écoute la Salle 101 à l'usine. Sais-tu dans quelles conditions les gens vous écoutent ? As-tu des retours à ce propos ? 

R.A. : Non, je l’ignore. Pour le savoir, il faudrait faire une enquête, FPP n’en a pas les moyens. J’ai peu de retours. Quelques auditeurs nous suivent fidèlement et nous le signalent, mais ils se comptent sur les doigts d’une main de lépreux.

A.C. : Sais-tu combien d'auditeurs écoutent le Salle 101 ?

R.A. : Non. Pour le savoir, il faut donner beaucoup d’argent à Médiamétrie, et FPP n’a pas beaucoup d’argent. Si j’étais doué en informatique, je pourrais te dire combien de personnes téléchargent l’émission sur le site, mais je ne suis pas doué en informatique. Sans doute très peu de monde, de toute façon.

A.C. : Quel est ton plus beau souvenir lors d'une interview ?

Et voilà. Suite et fin, si je ne suis pas emporté par une avalanche, demain...