1.05 : The Broca Divide
Sc : Jonathan Glassner. R : Bill Gereghty.
Celui où des membres de SG-1 régressent à un stade animal. Suite du double-épisode-pilote "Children of the Gods". L'équipe SG-1 découvre au cours d'une mission une planète dont un côté est plongé dans le noir, alors que l' autre est dans la lumière. Les primitifs qui vivent dans la partie sombre ont régressé à un état très sauvage, alors que les humains vivant dans la lumière sont ce qu'il y a de plus ordinaire, descendant d'une civilisation mésopotamienne. Mais de retour au SGC, plusieurs soldats commencent à régresser à un stade plus primitif et animal, comme Carter ou O'Neill. D'autant plus que le mal semble s'étendre à d'autres. Heureusement, le Dr Frasier, Teal'c et Daniel Jackson semblent immunisés contre les méfaits de ce mal...
Continuité - Trivia : Première apparition de Teryl Rothery et de son personnage le Dr Fraiser. Lorsqu' on proposa à Teryl Rothery de choisir le prénom de son personnage, celle-ci prit celui de "Janet", soit le même que celui de "Janet Peston", son rôle dans l'ép. de The Outer Limits "Trial by Fire".
Continuité : Première app. de Steve Makaj, qui interprète le Colonel Robert F. Makepeace, commandant SG-3.
Continuité : Première mention des allergies de Daniel depuis "Children of the Gods". On ne les évoquera plus par la suite.
Continuité : L'épisode mentionne la fin du double-épisode-pilote "Children of the Gods", au début de l'épisode. Daniel Jackson et Jack O'Neill pensent retrouver Sha're et Skaa'ra.
Continuité : Jack O'Neill commence à faire preuve de son humour si particulier à partir de cet épisode, notamment lors du briefing préparant la mission.
Continuité de l'Univers Stargate : Après une civilisation égyptienne, et une civilisation mongole, SG-1 tombe sur une civilisation mésopotamienne.
Mon avis : Un épisode qui vaut moins pour son scénario, assez basique pour de la Science-Fiction, que pour certains de ses scènes et dialogues, forts réjouissants. Il faut voir al scène où une Carter très animale se jette sur O'Neill, ou voir la scène où O'Neill demande à Teal'c de le laisser sortir, fort réjouissante. D'ailleurs, lors des briefings, Jack O'Neill commence à faire preuve de l'humour qui sera si caractéristique du personnage. Et puis on a tout de même la première apparition dans cet épisode de Teryl Rothery, dans le rôle du Dr Janet Frasier, personnage qui fonctionne si bien qu'il deviendra un personnage récurrent qui aurait pu devenir régulier. Pourtant, au départ, il n'y avait pas de docteur spécialement attribué au SGC, plusieurs docteurs se relayant en effet à la base.
1.06 : The First Commandement
Sc : Robert C. Cooper. R : Dennis Berry.
SG-1 part à la recherche de SG-9, équipe portée disparue qui n'a plus donné signe de vie depuis qu' elle fut envoyée en mission sur une planète où le soleil produit une température élevée. O'Neill et son équipe ne tardent pas à découvrir sur place que le Capitaine Jonas Hanson, qui a autrefois eu une liaison avec Carter, pris de mégalomanie, est devenu le dieu d' un peuple de primitifs, au point de les réduire en esclavage et les obliger à lui bâtir un temple à sa gloire... L'équipe SG-1, une fois avertie de la situation, va tenter de se débrouiller seule pour vaincre Hanson et libérer ce peuple...
Don S. Davis n'apparaît pas dans cet épisode, qui se déroule entièrement sur une autre planète et ne propose pas de scène se déroulant au SGC.
Continuité : Roger R. Cross reprendra son rôle du Lt Conner, qui se verra promu Capitaine et placé à la tête de SG-11 dans l' ép. "Spirits".
Mon avis : Un épisode très médiocre, qui enchaîne les incohérences comme des perles. Comment peut-on envoyer en mission un soldat pouvant avoir du jour au lendemain, sans explication, le complexe de dieu ? Comment deux hommes étrangers, seuls, peuvent-ils soumettre tout un peuple, au point de pousser une partie d'entre eux à en éliminer d'autres ? Sans aucune révolte de personne ? Surtout de la part d'un homme qui ne présente pas de charisme particulier ? Comment Samantha Carter a pu sortir avec un tel homme ? Pourquoi, vu que n'importe qui peut débarquer sur la planète à travers la Porte, Hanson ne la fait-il pas garder ? Pourquoi garder des prisonniers, qui ne servent à rien et peuvent causer plus de problème, surtout s'ils s'échappent ? Pourquoi ne pas éliminer directement O'Neill, ou Samantha Carter, lorsqu'on les capture ? Pourquoi ne pas retourner au SG-1, chercher des renforts, monter une opération solide, plutôt que d'improviser à 4, au petit bonheur la chance ? Quel meneur fait O'Neill lorsqu'aucun de ses hommes ne lui obéit ? En peut-être y aurait-il encore d'autres questions à poser, mais cela montre bien un épisode plein de trous, où en plus, il se passe très peu de choses durant la première partie de l'épisode, où l'on pose les enjeux et on se contente d'observer de loin.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c : A la rigueur, on peut voir l'épisode uniquement pour une scène, très comique, reposant sur Teal'c, à son insu : Teal'c. Celui-ci dessine une carte de façon très très simplifiée, comme un enfant de 5 ans, au point de devoir expliquer ce à quoi correspond ce qu'il a dessiné, pour un habitant de la planète. Celui-ci le complimente tout de même : " Oh, vous dessinez bien ! - Merci. ", répondra un Teal'c stoïque, comme à son habitude.
1.07 : Cold Lazarus
Sc : Jeff F. King. R : Kenneth J. Girotti.
Alors que SG-1 visite un planète au sol jaune sur lequel se trouvent des cristaux bleus, Jack O'Neill est frappé par l'un d'entre eux, qui lel laisse inconscient. Un double prend alors sa place, et rentre avec l'équipe sur Terre, sans que personne ne s'aperçoive qu'il ne s'agit pas du vrai O'Neill. Celui-ci, profitant d'une permission, rend visite à l'ex-femme de Jack, lui demandant où est Charlie. Mais le jeune garçon est mort lors d' un stupide accident domestique, qui a entraîné d'ailleurs la séparation du couple...
Mon avis : Un épisode assez lent, sensible, et émouvant, avec de belles scènes, qui humanisent Jack O'Neill dont on explore ici le passé. On comprend peut-être mieux l' attachement du Colonel au jeune Skaa'ra, vu qu'il a perdu son propre fils assez jeune. Un des bons épisodes de ce début de saison, surtout que le début de l' épisode propose mine de rien une nouvelle planète très belle, qui change pour une fois des décors boisés convenus dont souffre le début de la série. Et surtout, le scénario est habile, dévoilant ses véritables enjeux petit à petit : on pouvait penser que le double était maléfique comme dans bien des cas, il n'en est rien. On a finalement une science-fiction proche de l'"esprit Star Trek", ici.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c : Teal'c souhaitait découvrir le monde, O'Neill lui avait promis de le lui montrer. Mais O'Neill, puisqu'il n'est pas le vrai, n'est pas d' humeur. Teal'c va alors en apprendre plus sur le monde de la pire des façons, en regardant... la télévision ! La scène est convenue, mais n'en est pas moins drôle. Peu après, quand SG-1 doit partir à la recherche du vrai O'Neill, Teal'c souhaite emmener sa lance Jaffa avec lui : " Votre monde est particulièrement violent. Je crois que je vais en avoir besoin ! " Bien entendu, le programme Porte des Etoiles n'existant pas pour le grand public, le Général Hammond s'y oppose, et affuble Teal'c d' une casquette de base-ball, pour dissimuler la marque d' Apophis qu'il a sur le front.
1.08 : The Nox
Sc : Hart Hanson. R : Charlie Correll.
ép. introduisant les Nox (l' une des Quatres Races). Pressée par le commandement militaire, qui souhaite que les recherches du SGC débouchent sur quelque chose de tangible, SG-1 se rend sur une planète dont l'une des créatures possèderait le don d' invisibilité. Mais la créature en question intéresse également Apophis, sur place dans le même but. O'Neill et son équipe souhaitent profiter de l'occasion pour se débarasser du Goa'uld, mais échouent dans leur tentative. C'est alors qu' ils rencontrent les mystérieux Nox, qui semblent posséder de grands pouvoirs, et qui sont intervenus pour leur sauver la vie ...
La Guest-star de l'épisode : Armin Shimerman est le premier des nombreux acteurs réguliers de l’ univers Star Trek à apparaître dans Stargate SG-1. Il était Quark dans Star Trek : Deep Space Nine, et fut aussi le Principal Snyder dans Buffy the Vampire-Slayer.
Continuité : La séquence pré-générique annonce les événements de l'avant-dernier épisode, soit la menace de la fin prochaine du Projet Porte des étoiles. Le même type de menace pesait sur la première saison d'X-Files, où l'on menaçait de la fermeture prochaine des Affaires non-classées.
Mon avis : Encore un épisode qui traduit malheureusement le manque de moyens de la série, et doit se contenter de peu pour raconter une histoire en 42 min. Ce qu'elle parvient tout de même à faire. "The Nox", s'attarde un peu trop en bavardages, opposant deux visions opposées, irréconciliables, avec d'un côté un pacifisme forcené face à une réponse militaire et violente face à un terrible ennemi de l'autre. Le scénario propose tout de même certains rebondissements qui le rendent plaisant à suivre, d'autant plus qu'Apophis est de retour (le pauvre fait une ballade accompagné seulement de 3 malheureux Jaffas, ce qui fait tout de même "pauvre" pour un dieu), et est accompagné d'une guest-star qu'on est bien content de revoir à l'écran : Armin Shimerman, même si son rôle est loin d'être des plus marquants. Cet épisode est en tout cas indispensable, ayant gagné par la suite, rétroactivement, une importance considérable : les Nox sont en effet l'une des 4 Races d'une alliance galactique. Malheureusement, des Nox, on ne verra jamais comme représentant qu'une seule famille, au look... original, qui ne fait pas redite avec quelque chose que l'on aurait déjà vu ailleurs. Les dernières images sont une belle invitation au rêve et à l'imaginaire. Dommage que cela soit si cours, mais comme dans Star Trek, cela éclaire de bien belle façon l'épisode, donnant une autre lecture à ce qui précède...