C. Scellier et F.Jardon, à La Coupole

Deux femmes exposent à La Coupole jusqu’au 13 mars. Les sculptures de Catherine Scellier « marchent » bien avec l’œuvre de Francine Jardon. Essayez de ne pas manquer cette expo de si courte durée…La scénographie est excellente.

Avec l’artiste Francine Jardon, on est dans l’idée de l’empreinte. Ici, elle a choisi de mettre en scène des visages. Et ces visages ne sont souvent, justement, que des empreintes, et non des peintures. Ou des empreintes de peintures, si vous voulez. Nous voilà donc dans l’ambiguïté de la personne qui se voile et se dévoile, qui se cache et se montre, qui se métamorphose au fil de la vie…L’artiste joue des transparences des matières et des superpositions. Un regard vous suit. Soudain il s’éloigne, change, se brouille…Les rencontres sont éphémères. L’existence vous transforme. Le temps vous effrite. Bientôt c’est la disparition et l’oubli. Et votre trace? Demeure-t-elle ici-bas? That is the question?!!

Fancine Jardon donne à voir aussi des photos de peintures « noyées ». Un travail qu’elle a réalisé avec des portraits sur papier, posés sur l’eau. Elle les a photographiés. Etonnants visages qui se délitent, se froissent, se tordent…Images un peu angoissantes de la mort…On peut préférer y voir aussi les inexorables transformations de notre être au cours d’une vie.

Courez visiter le blog de cette artiste. Je le mets dans ma blogoliste!

Les personnages de Catherine Scellier, toujours dans l’équilibre instable de la vie. Toujours tombés d’on ne sait quel ciel. Toujours dans la métamorphose, dans la quête, dans l’entre-deux…Ils dansent, hurlent ou sourient aux anges…Quelle force!

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