Obsession de l’identité nationale, hyperprésidentialisation au service d’une République confisquée, absence de charisme c’est à dire incapacité d’imposer ses convictions, trivialité dans l’exercice de la fonction, le Sarkozysme n’est plus 4 ans après la conquête du pouvoir qu’un fantôme politique.
Ceux qui auraient pu se laisser tenter par la capacité de Nicolas Sarkozy à exister sur la scène internationale pour le profit de notre pays en sont pour leurs frais. Du discours de Dakar à la gestion des relations franco-allemandes, du ravalement des intentions droits de l’hommistes initiales à l’absence totale de discernement lors des révoltes au Maghreb et Proche Orient, la diplomatie sarkozyste est un échec terrible.
Enfin l’absence de compassion et d’intérêt pour la France d’en bas terme qui correspond à une géographie de la souffrance est incompréhensible quand on a été élu pour être le Président de tous les Français. Qu’est ce qui compte le plus pour le Français, la réforme de l’ISF ou la solution à leurs problèmes de dépenses contraintes qui explosent : loyer, énergie…Une énième loi sur la récidive, des propositions sur la laïcité ou un plan d’urgence pour l’éducation et la formation?
Abus de pouvoir + abus de faiblesse, le Sarkozysme aura finalement fait le lit de l’extrême droite qu’il avait réussi à contenir en 2007.