Valence Rouzaud

Par Irreguliere

De mon imaginaire j'ai fait mon bureau, où à coup sûr s'écrivent les rêves.

Il y a quelques temps, j'ai été contactée par les éditions Les Deux Siciles, qui me proposaient de recevoir des oeuvres du poète Valence Rouzaud. La poésie n'est habituellement pas un genre que je lis ni même apprécie particulièrement, mais je suis tout de même très curieuse, j'ai accepté. J'ai donc reçu deux ouvrages, dont l'un délicieusement dédicacé par l'auteur : Rentier et Vingt et unes orties.

Le premier livre, Rentier, est donc un recueil de poèmes. Une poésie simple, sur des sujets variés et quotidiens, le temps qui passe, la trahison des rêves et idéaux de la jeunesse, la philosophie, le bonheur... des poèmes touchants dans l'ensemble, empreints même d'une certaine naïveté (dans un sens positif) et dans lesquels j'ai trouvé de bien jolies métaphores. Mais bon, voilà, la poésie est un genre qui a beaucoup de mal à résonner en moi, et malgré la qualité, je suis restée "en dehors".

Le second livre, Vingt et une orties, m'a beaucoup plus intéressée : il s'agit d'un recueil de lettres écrites par l'auteur en majorité à son éditeur, et où il se livre sur la poésie, sur l'écriture. Beaucoup de choses ici m'ont énormément plu, notamment lorsqu'il dit que la poésie, comme le rêve, est quelque chose de personnel. Dans ces lettres, de nombreuses réflexions portent à la méditation, beaucoup plus que dans les poèmes il me semble.

Une découverte globalement agréable donc, dont je remercie l'auteur et l'éditeur.