Parmi tout ce qui est en rade (mais n'allez tout de même pas croire qu'il y a plus de projets en plan que de réalisations abouties) se trouve la critique du dernier opus de Claudie Gallay qui me résiste depuis l'été dernier. L'amour est une île n'est pas un livre qui se lit en deux temps trois mouvements, peut-être parce que l'intrigue se situe dans le décor d'un Festival d'Avignon et que cela fait remonter à la surface mes propres souvenirs.
J'ai commencé. J'ai arrêté. J'ai repris. Je viens d'achever et j'ai envie de laisser un peu mûrir mon opinion. Le portrait que j'ai fait de Claudie Gallay est un des articles les plus lus du blog, depuis deux ans, ce qui me donne une certaine responsabilité. Je me fixe tout de même comme objectif de publier un billet avant l'ouverture officielle du Salon du Livre de Paris (17 mars) car je suis certaine que j'y verrai l'auteur ... avec d'ailleurs très grand plaisir.
D'ici là, et parce que j'ai l'humeur taquine, je vous soumets à l'épreuve de l'énigme d'Einstein qui figure page 140 de son livre.
Le Britannique vit dans la maison rouge. Le Suisse a un chien. Le danois du thé. La maison verte est située à gauche de la blanche. Le propriétaire de la maison verte boit du café.
La personne qui fume des Pall Mall a un oiseau. Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhill. Celui qui vit dans la maison du centre boit du lait. Le Norvégien vit dans la première maison. La personne qui fume des Blends vit à côté de celle qui a un chat. La personne qui a un cheval vit à côté de celle qui fume des Dunhill. Celui qui fume des Blue Master boit de la bière. L'Allemand fume des Prince. Le Norvégien vit à côté de la maison bleue. Celui qui fume des Blends à un voisin qui boit de l'eau.
Il faut trouver à qui appartient le poisson.
C'est là que j'ai suspendu ma lecture pour me lancer dans un tableau à double entrée sur une feuille de papier. J'ai griffonné les hypothèses et ai assez vite trouvé une réponse ... que j'ai plus tard confrontée à celle que Claudie Gallay révèle à la toute fin du livre, dans une scène où elle apporte un point d'orgue au drame qui vient de se tramer.