Les suites d'une séquestration
Du thon dangereux
Une vache iranienne
Une nuit à l'Opéra
Les suites d'une séquestration
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Du thon dangereux
On nous répète depuis un certain temps que le thon rouge est une espèce en voie de disparition. Aussi la pêche en a-t-elle été plus ou moins réglementée. Certains ont vite trouvé la parade pour continuer d'approvisionner les amateurs de ce poisson recherché. Et d'une manière difficilement imaginable. En effet, des personnes sans scrupules ont trouvé le moyen de colorer du thon ordinaire avec des produits chimiques interdits. Ils leur en injectent plusieurs dont la bétadine difficilement décelable. Le poisson traité qui garde sa couleur vive pendant plus d’un mois, est vendu 30% de moins que le véritable thon rouge. Cette transformation se pratiquerait depuis quelque dix-huit mois en Catalogne et le thon coloré se retrouve sur les étals français. Le service de la répression des fraudes s’intéresse à l'affaire, son homologue espagnol mène aussi une enquête. Au danger, principalement allergies, que présentent pour la santé les produits chimiques employés, s'ajoute le fait que les thons congelés ne soient pas conservés à des températures assez basses.Une vache iranienne
Créée en 1921, la marque de la Vache qui Rit est mondialement connue et même très souvent traduite, le charmant dessin de Benjamin Rabier n'est pas pour rien dans ce succès. La fromagerie Bel est située au centre-ville de Lons-le-Saunier dans le département du Jura. A côté, il existe depuis juin 2009, "la Maison de la Vache qui Rit", un musée construit à l'emplacement du premier site de l'établissement.
Une nuit à l'Opéra
L'époque des bals se termine à Vienne. Il faut dire qu'ils sont nombreux en hiver et depuis le 31 décembre se sont succédés à un rythme effréné, quelque trois cents paraît-il. Un des plus attendus et des plus recherchés est celui de l'Opéra qui a lieu dans la salle du Staatsoper le jeudi précédant le mercredi des Cendres, en 2011 il tombait le 3 mars. Tous les ans, Richard Lugner, un magnat du BTP local, qui dissimule ses 78 printemps, invite une célébrité, de préférence pulpeuse ou quelqu'un qui a défrayé la chronique. Cette année, c'était Karima El Mahroug, plus connue sous le nom de Ruby, cette jeune Marocaine de 18 ans qui passe pour avoir participé aux folles nuits organisées par le président du Conseil italien, le "Cavaliere", dans sa somptueuse villa d'Arcore, près de Milan. La presse autrichienne soutient que Richard Lugner aurait versé 40000 euros à Ruby pour qu'elle accepte cette invitation. A Vienne, sa présence n'a pas vraiment convaincu, elle a même provoqué le mécontentement de Désirée Treichl-Stürgkh l'organisatrice du bal, laquelle s'est écriée "Cette fois, M. Lugner s'est surpassé dans le ridicule. C'est triste, honteux et irrévérencieux". Elle a même menacé de lui retirer sa loge l'an prochain. Quant à la peu farouche Marocaine, elle a confessé à la meute de journalistes et photographes qui l'encerclait lors d'une conférence de presse, "Je ne sais faire que la danse du ventre, je ne sais pas valser mais j'essaierai". Il ne faut pas déduire de tout cela que le bal va sombrer dans la vulgarité. Le directeur de l'Opéra de Vienne, le Français Dominique Meyer qui a pris ses fonctions en septembre dernier, veille à la réputation de sa maison. Il a mis au programme l'orchestre philharmonique pour faire valser l'assistance et la mezzo-soprano lettonne Elīna Garanča pour l'enchanter. Quant à Manuel Legris qui a remplacé le Hongrois Gyula Harangozó à la tête du Ballet de l'Opéra de Vienne, il a dansé en ouverture.
Jeanne Voisin, le 05/03/2011