Première soirée des « Break Series » qui vont voir se succéder pas mal de bons concerts rock/electro en Mars.
Contrairement à ce que son nom pourrait le suggérer le trio Tristesse Contemporaine n’est pas Français : on y trouve une clavièriste Japonaise, un guitariste Suédois et un chanteur/rappeur Anglais.
Qui s’avère être une voix bien connue des amateurs de trip hop, Mau découvert dans les 90′s avec Earthling.
Leur nom ne trompe pas trop sur la marchandise : à défaut d’être totalement contemporaine, elle n’est pas très festive.
Je pense que leur disque à venir me plaira davantage que ce concert : le mélange façon The XX de guitares cold wave et de beats synthétiques fonctionne plutôt bien mais peine à décoller sur scène.
Rien de honteux mais rien de vraiment enthousiasmant non plus, si Mau se cache derrière un masque on ne va pas lui décerner un bonnet d’âne pour autant.
Certes sa reprise un peu foirée du merveilleux « Uptown Top Ranking » d’Althea & Donna donne envie de le secouer, mais quelques montées sur certains titres augurent de quelque chose d’interessant à suivre.
Comme toute diva qui se respecte, la tête d’affiche se fait attendre
Beaucoup aimé les premiers singles d’Ebony bones et leur passage flash éclair à Marsatac en 2008, un peu déçu par l’album mais surtout d’avoir raté leur précédent passage au Cabaret, paraît il plus fou que celui là.
Le début est excellent, la suite un peu plus fouillie mais encore une fois, on déplorera la très courte durée du set.
Visuellement la troupe détonne toujours autant.
Elle est ce soir habillée dans une étrange tenue touffue à mi chemin entre Alf et le Yeti, mais en vert.
Les choristes sont en short et en boubou très seyants, affublés d’un masque mi-Arlequin mi-manchot.
Seul le guitariste n’a pas changé de look depuis la dernière fois.
On apprend par la miss qu’un des membres, le batteur je crois, est Marseillais, ce qui explique peut être leur passage alors que le 2e album n’est pas d’actualité.
Pas de morceaux inédits d’ailleurs, mais des premiers titres pétaradants.
L’enchaînement « We all know about you », « The Musik » et « W.A.R.R.I.O.R », charpentés pour le live, place la barre très haut.
Inutile de coller une étiquette à leur son fourre-tout, il y a à boire et à manger pour peu qu’on aime danser bêtement sur du funk ou du rock avec de discrètes touches electro.
Entre les chorégraphies savament étudiées des choristes (qu’on entend hélas assez peu), les riffs monstrueux, la batterie bien lourde et la voix puissante de la miss, difficile de rester statique.
D’autant qu’on aura droit ensuite à une invitation au pogo sur un rythme très carnaval de Notting Hill.
Le public déjà invité à crier et tapoter des mains avant n’a pas trop de choix de suivre en ordre, « to the left, to the right, to the front… » l’ambiance est bonne enfant.
Autre moment amusant, une reprise un peu punk et assez méconnaissable du « Rude Boy » de Rihanna.
La suite du concert est moins marquante, la débauche d’énergie était bien là mais tel un os délicieux mais vite rongé, Ebony Bones nous a régalé mais nous laisse ce soir un peu sur notre faim.