A quelques jours d’affronter le FC Barcelone pour un match retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions très attendu, Samir Nasri fait le point dans les colonnes de l’Equipe Magazine ce samedi. Extraits.
Sa préparation
Longtemps j’ai fait les matches avant, dans ma tête. J’arrivais vidé. Maintenant, j’écoute de la musique, j’aime déconner. Avec Arsenal, nous avons un rituel : on se met en rond, à six ou sept, et on doit jouer à une touche de balle. Celui qui fait trois erreurs prend un coup sur l’oreille ! C’est dans le tunnel que le match comence. Moi je ne baisse jamais les yeux.
Son action sur le but d’Arshavin au match aller
Trois défenseurs barcelonais sont sur l’unique attaquant d’Arsenal et Arshavin arrive. Arsène Wenger nous dit toujours que, dans la surface plus encore qu’ailleurs, le ballon donné doit être une un plaisir et une offrande. Je le lui donne d’une touche sur son pied droit, et il reprend d’une touche, du côté où ça vient.
Le FC Barcelone
Le Barça est le plus beau message envoyé aux pessimistes qui croyaient le football réservé aux grands gabarits. Xavi, Iniesta, Messi sont tous des nains de jardin qui ont le contrôle total du ballon et qui respirent le jeu. Le football est une philosophie et peut devenir une alchimie. A Arsenal et à Barcelone, la passe jaillit et arrive parce qu’il n’existe aucun ego surdimensionné. Aucune jalousie.
Ses relations avec Arsène Wenger
Il m’a fait progresser dans tous les domaines. J’ai une très bonne relation avec lui. Son comportement envers moi est toujours droit, c’est très rare et c’est essentiel. Car je marche beaucoup à l’affectif. Je suis arrivé à Londres à 21 ans et il m’a donné du temps et de la confiance alors que d’autres managers veulent tout et tout de suite. (…). Nous restons tous avec Arsène Wenger parce que nous voulons gagner enfin avec Arsenal. Et moi, je sais que je prendrai du plaisir sur le terrain, comme lors des matches de quartier joués à quatre contre quatre avec mes potes.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de l’Equipe Magazine de ce samedi.