parXAVIERle2 Mar 2011•16:20
La PAO est née en 1985 de la convergence d’un certain nombre d’innovations technologiques : un ordinateur à interface graphique (le Macintosh), une imprimante laser utilisant le langage Postscript d’Adobe et le logiciel de mise en page PageMaker d’Aldus. Cet ensemble a permis l’arrivée de la micro-édition, une révolution dans les domaines de la communication, de l’édition, de la presse et de l’imprimerie.
Révolution parce que la chaîne pour produire un document imprimé était simplifiée et plus performante, d’où un gain de temps plus que conséquent. Mais aussi parce que le coût de la micro-édition était bien inférieur à celui de la photocomposition, le système le plus répandu à l’époque. D’un peu moins de 100.000 francs (15.000 €) pour les premiers modèles de photocomposeuse contre 25.000 francs (3.750 €) pour la micro-édition, matériels et logiciels compris.
Nous sommes aujourd’hui à l’aune d’une nouvelle révolution : la publication numérique interactive. Là encore, plusieurs facteurs en sont à l’origine. Le micro-ordinateur bien sur, la numérisation de l’information (textuelle, iconique – fixe et animée – et sonore), l’arrivée de matériel capable de consulter aisément cette information numérique (tablette, livre électronique, smartphone, etc.) et l’arrivée de logiciels (ou de fonctions de logiciel) dédiés à la publication vers ces nouveaux supports et à la lecture.
Ainsi, si l’année 2008 est souvent considérée comme “l’an 1″ du livre électronique, 2011 sera “l’an 1 de la publication numérique interactive”. Les annonces logicielles ont été très nombreuses en 2010, leurs disponibilités se concrètisent en 2011. Dans l’ordre alphabétique (et la liste n’est pas exhaustive) : Adobe, Amazon, Aquafadas, OnlineLib, Quark, Vjoon, Woodwing, etc.
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