Intervenant dimanche sur le plateau de l’émission Sons Dorés « sur
Mirador TV, à côté de Reddy Amisi, Mamou Nationale » a fustigé avec
véhémence le comportement de ces extrémistes congolais établis en Europe
qui se font appeler « Bana Congo ». Ces derniers, on le sait, poussant
l’intolérance à son comble, commettent des voies de fait graves, au
péril de l’intégrité physique des victimes, sur leurs compatriotes
musiciens qui vont se produire en Europe et qu’ils empêchent de ce
faire.
Tshala Muana, crachant sa colère et son indignation, a crié : « Ce ne
sont pas des Congolais mais, des bandits ! Leur comportement et leurs
actes ignominieux relèvent du vandalisme pur, aux yeux de la chanteuse
».
Pour la « Mamou nationale ». Si ces Bana Congo « sont réellement des
opposants, ils doivent venir au pays faire leur opposition à l’image
d’Etienne Tshisekedi et d’autres citoyens congolais.
La patronne du groupe « Dynastie Mutuashi » a vivement condamné les
menaces et voies de fait sur Werrason et Papa Wemba, violences qui ont
touché une danseuse de Wenge MMM blessée à la tête. Tshala Muana a
appelé les autorités du pays à prendre à bras le corps ce problème, à en
discuter avec leurs collègues européens pour trouver une solution
heureuse.
L’auteur de « Malu » fait observer que sous tous les cieux, il y a
toujours des artistes, des musiciens qui soutiennent des gouvernements,
des politiciens. Pourquoi cela devrait-il pris pour un délit en Rd Congo
de la, part de ces « Bana Congo » ?
Déjà victime, en son temps, de la barbare des tristement célèbres « Bana
Congo », la « Mamou Nationale » a promis des représailles au pays
contre ceux qui tenteraient encore de porter la main sur elle.
La piste Reddy Amisi
Estimant avec Tshala Muana que l’impunité ne devrait pas être observée
au profit de ces seigneurs de l’intolérance et de la violence contre les
musiciens congolais, le chanteur Reddy a préconisé que soient mises à
contribution les autorités des municipalités européennes où les concerts
menaces ont lieu.
Des interpellations devraient être opérées et les trouble-fête, déférés devant la justice face aux musiciens concernée.
Une chose est vraie, le Gouvernement qui a la charge de la sécurité de
ses citoyens au pays et à l’étranger par le biais des autorités des
Etats où se retrouvent ses ressortissants est interpellé.