Voici quelques nouvelles du projet sans nom de Yohann, à savoir le site référençant les ventes et résultats de livres anciens.
Nous sommes naturellement intéressés par tout stock de catalogues et résultats numérisé ou photographié, puis à terme physique. Nous diffuserons les « archives » des SV nous ayant donné l’autorisation de le faire.
Concernant l’aspect technique :
Nous avons une première maquette de site web fonctionnelle. Simple, peu décorative (pour le moment)Comme exprimé notre démarche s’articule dans 2 directions :
- mise à disposition gratuite des archives libres de droits- mise à disposition des descriptifs et prix des ventes récentes ( - de 20 ans )
Concernant les archives libres de droit (merci à Bertrand) nous avons retraité l’ensemble du Morgand Fatout, corrigé automatiquement un certain nombre d’erreurs provenant du passage OCR précédent, tout « reOCRisé » avec une version supérieure au logiciel précédemment utilisé, découpé l’ensemble du document en 45000 lot indépendants – le résultat est correct, on peut enfin entreprendre des recherches sur plus d’un mot clef – vous pourrez tester des que la base sera en ligne.
Nous allons nous attaquer au catalogue de la Pompadour pour vérifier si nous avons la capacité d’améliorer l’OCR pour de la typographie du XVIII : peu aisé. Mais si cela fonctionne cela nous ouvrira d’intéressantes perspectives, puisque la totalité des documents deviendra accessible / compréhensible par moteur de recherche.
Concernant les catalogues modernes nous avons été considérablement ralenti par un défaut des fichiers word transmis par certaines SVV : lorsque le pdf est transformé en word, la structure logique du texte ne correspond pas forcement à la structure visuelle, ce qui provoque des mélanges dans les descriptifs, nous sommes donc reparti sur une « reOCRisation » de tous les documents numériques en notre possession. Nous tournons (n’ayant que nos soirées) autour de 500 à 1000 lots par jour traité.
Concernant l’aspect relationnel avec les Maisons de Ventes :
La on trouve de tout :3 maisons d’importance on voulu rentrer au capital de notre petite structure, dont 2 en apportant de l’argent. Situation difficile puisque nous voulons être libres, nous faire plaisir et que raisonnablement nous ne pensons pas que cette structure soit bien rentable.
La situation s’est bien résolue pour 2 d’entre elles, nous attendons toujours l’accord de la troisième dont l’un des associés vous lit : il se reconnaîtra peut-être, c’est un appel !
D’autres contacts, extrêmement cordiaux, intéressés par le projet et acceptant de nous fournir leurs archives. D’autres enfin, toujours aussi cordiaux, proposant du partage de publicité, et l’un même nous proposant de payer ( si nous nous développons ) pour publier ses ventes puisqu’il paye déjà chez les concurrents.
Pourtant : le message est le même : nous somme gratuits. Ou plutôt, nous serons toujours gratuits pour tout ceux qui ont cru en nous au moment ou nous en avions besoin : à la création (avant le mois de juin pour faire simple). Et par ailleurs, d’autres qui par principe ne souhaitent pas communiquer leurs résultats.
D’une manière générale plus la maison est importante, plus son rayonnement est international plus la relation est facile et cordiale: ceux-ci perçoivent très bien le nouveau type de client que nous pourrions attirer par nos réseaux ou même notre démarche « marketing ». Nous vous présenterons des planches dans un prochain post: du marketing pour la promotion du livre ancien – réalisé à travers une communication que nous souhaitons humoristique.Je pense même que certaines maisons trouvent la démarche « sympa » et au-delà même du profit qu’elles pourront en tirer.Pour ma part, je vois autour de moi qu’il est finalement assez facile de susciter l’intérêt pour les livres anciens. Finalement, nombreux sont ceux qui souhaitent avoir les grands classiques ou livres de leur enfance dans de belles reliures.Au démarrage, nous avions identifié 133 maisons de ventes réalisant des ventes de livres en France, mais en y regardant de plus près, 30% de ces maisons font des ventes qui ne correspondent pas aux exigences des bibliophiles, nous ne les contacterons finalement pas dans un premier temps.
20% des maisons de ventes représentent 85% du stock de ventes intéressantes (en quantité et valeur), nous observons entre la première prise de contact et un accord signé, un espace de temps moyen de 2 mois, cela nous freine malheureusement.
A l’exception d’un expert, tous les experts, qu’ils soient libraires ou expert libraires nous ont apporté leur soutien, pour certains, nous ont arrangés des réunions avec les associés de maisons de ventes, ou mis à disposition certains des catalogues dont nous ne disposions pas. C’était d’heureuses rencontres, passionnantes pour certaines.Et là encore un appel, si vous connaissez des commissaires priseurs réalisant des ventes de qualité (plutôt en province ou nos contacts sont restreints, n’hésitez pas à leur parler de notre démarche)
Concernant la diffusion :
Plusieurs vecteurs d’informations ciblés et moins ciblés :
- le blog du bibliophile : ca y est vous avez été informé !- une news lettre américaine touchant 4500 professionnels et amateurs- nos réseaux d’anciens des écoles d’ingénieurs (30000 inscrits aux associations) – peu ciblé, mais population intéressante en terme de formation intellectuelle + solvabilité.- Nos réseaux personnels (nous nous sommes amusés à calculer le nombre de personnes que nous pouvons atteindre sur la base de ce que nous dit linkedin.com de nos réseaux de réseaux en considérant des taux de perte de 50% puis de 95% -> ca fait tout de même 40000 autres individus (peu ciblé, mais beaucoup de jeunes cadres à nouveau)- A terme « l’échange de publicité » : nous en numérique, certaines maisons sur support papier pour atteindre les réfractaires au web (mon indicateur le plus parfait sera le jour ou je verrai mon père (72 ans) s’inscrire au site, alors qu’il ne connaît pas ma démarche à ce jour ;-) et qu’il n’utilise que très peu le web.Nos prochaines étapes vont être:1. Déposer nos statuts : il semblerait qu’il y a assez de répondant dans les maisons de ventes pour justifier cette création.2. Avoir une maquette de site accessible à un réseau restreint pour premiers essais.3. Création des petites maquettes de publicité humoristique.4. Continuer le démarchage des SVV, ainsi que la création des fiches à mettre en ligne.5. Travailler un peu l’esthétique du site.
Je vous souhaite à tous, de bons achats, pour ma part je suis un peu en reste sur les quelques ventes qui sortent actuellement. Depuis, que je relis des milliers de fiches sur 15 ans, je me demande si la qualité des ouvrages ne faiblit pas un peu depuis 5 ans?
A bientôt, pour un autre post.Yohann (pour me contacter contactlivres@gmail.com)