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Faute de preuves d’Harlan Coben

Publié le 05 mars 2011 par Angelita
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Faute de preuves d’Harlan CobenDan est appelé par Chynna pour qu’il la rejoigne. Pressentiment d’un malheur face à cette porte rouge. Le malheur arrive puisque c’est une équipe de télévision qui se trouve dans la maison. Il est vite accusé de pédophilie. Il sort blanchi de son procès mais souhaite rencontrer celle qui est à l’origine de tout ça, Wendy, journaliste.

Hayley a disparu depuis trois mois. Ses parents la cherchent toujours mais craignent le pire.

Un des parents veut tuer Dan pour se faire justice afin qu’il ne commette pas d’autres crimes envers des enfants.

Le maître du suspense a encore frappé et fort, il faut bien le dire. Je dirai que c’est un très bon polar mais pour moi, Harlan Coben a déjà fait mieux. Les indices et les preuves sont quand même distillés au compte goutte pour faire durer le suspense.

Pour une fois, le héros est une femme. Harlan Coben nous fait des rappels d’anciens personnages connus comme Win ou Hester Crimstein. Wendy est donc journaliste. Elle a tout mis dans cette histoire pour que Dan soit condamné. Le fait qu’il ne soit pas condamné lors du procès la fait réfléchir et elle se rappelle les premiers instants de leur rencontre, lorsqu’elle croyait que c’était un type bien. Elle essaiera donc, par une enquête, de démêler le vrai du faux. Mais elle va se heurter à un passé trouble. Le passé de plusieurs étudiants, dont Dan. Ont-ils quelque chose à se reprocher puisqu’ils ont tous de graves problèmes.

Même si les hommes sont présents dans ce roman, les femmes aussi. Outre Wendy, il y a l’ex-femme de Dan (la seule qui croit en lui), la mère d’Hailey et Hailey elle-même.

Une belle enquête pour Wendy qui doit faire face aux rumeurs, aux désirs des uns et des autres, à un futur licenciement, aux avis différents. Elle doit faire le tri entre toutes les informations. Elle passe énormément de temps sur internet, aidée en cela par son fils.

Encore une fois, Harlan Coben excelle avec deux histoires qui se passent en même temps. Peut-être même trois puisque Wendy doit faire face à son passé.

Un petit bémol tout de même. Tout semble quand même facile pour Wendy. Elle cherche, elle trouve. Elle n’a pas peur, il faut dire qu’elle n’est pas spécialement visée. Elle enquête juste pour tenter de réhabiliter un homme puisqu’elle a des doutes.

Comme dans tous ses romans, Harlan Coben fait référence à des problèmes de société. L’adolescence et l’alcoolisme chez les jeunes. Alcoolisme accepté un tant soit peu par les parents qui préfèrent que les ados boivent à la maison qu’à l’extérieur. Mais cela peut entraîner des situations que ces mêmes parents ne peuvent pas gérer. Cet alcoolisme, ils ne sont pas prêts à l’accepter publiquement, préférant accepter d’entrer dans le moule de l’école et des sanctions.

Harlan Coben montre aussi que la quête de l’enfant disparue peut anéantir une famille car il reste des enfants. Ces enfants ne comprennent pas forcément qu’on se soucie moins d’eux. Malgré tout, la vie devrait continuer et se sentir coupable pour un sourire ou un rire n’est pas forcément le mieux pour que cette famille continue à vivre.

Dans ce livre, Harlan Coben a le talent de nous amener dans toutes les directions pour qu’au final la cause réelle de la mort d’Hailey soit toute autre de ce que l’on aurait pu imaginer.

Va-t-on retrouver Wendy dans un prochain roman d’Harlan Coben ? Cela lui fait une belle brochette de personnages tout ça.

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éééJ’ai toujours entendu bu bien de cet auteur sans jamais osé ma lancer. Ma période polar étant passée, je ne sais pas si j’aimerais…

é&cpage;

Dans ma LAL !!
:-)

&cpage;

Oh, mais qu’est ce que je suis en retard pour répondre. Shame on me !
@ Livvy, j’espère que tu vas te régaler
@ Aurélie, si tu choisis à nouveau les polars, choisis un bon Coben

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