Magazine
À l'aéroport de Jérémie ce matin, c'était un peu la frénésie. On attendait Martelly. Des banderoles se montaient entre les arbres et des affiches se collaient un peu partout. Ce timoun (peut-être dix ans) promenait sa paralysie partielle partout sur les abords de la piste d'atterrissage en attendant le prochain Président. Ou du moins celui que tout le monde voit comme le prochain. Il claudiquait avec énergie On lui souhaite surtout que le nouveau Président ou la nouvelle Président lui propose rapidement de passer sa journée sur un banc d'école... Désolé, c'est permis de rêver. C'est même une obligation dans ce foutu pays.